Première fusée presque intégralement imprimée en 3D échoue lors de son lancement inaugural
En Floride, une société de lancement spatial a lancé une fusée Terran composée à 85% de pièces métalliques imprimées en 3D. Le lancement avait pour but de placer la fusée et sa première impression 3D en métal sur une orbite de 125 miles de haut. Cependant, la mission a échoué car la fusée s’est écrasée dans l’Atlantique, faute de parvenir en orbite.
Début peu prometteur pour Relativity Space
La société de lancement spatial Relativity Space a connu un début quelque peu chaotique pour sa fusée Terran composée en grande partie de pièces imprimées en 3D. Bien que les moteurs de la fusée aient fonctionné correctement au début, l’étage supérieur s’est ensuite enflammé avant de s’arrêter, contrariant ainsi l’atterrissage souhaité. Cette tentative était la troisième pour la société depuis ce qui était autrefois un site de missiles. La première tentative a échoué à seulement une demi-seconde de vol, tandis que lors de la seconde, la fusée a été mise hors service avant même d’atteindre les airs.
Une fusée presque entièrement imprimée en 3D
Selon les rapports, la majeure partie de la fusée Terran, y compris ses moteurs, a été produite à l’aide des énormes imprimantes 3D de Relativity Space, situées à Long Beach, en Californie. Les pièces métalliques imprimées en 3D représentent 85% de la fusée. Pour les versions plus grandes de la fusée, cette proportion augmentera encore, et celles-ci seront également réutilisables pour plusieurs vols.
Une nouvelle façon de concevoir les fusées
Relativity Space a été créée en 2015 par un jeune couple d’ingénieurs aérospatiaux. La société s’appuie sur l’impression 3D pour réduire les délais et les coûts de production de fusées. L’impression 3D offre également une plus grande liberté de conception et permet l’optimisation de la performance des fusées.
Une voie à suivre pour les lancements spatiaux
D’autres sociétés aérospatiales ont également commencé à s’intéresser à l’impression 3D pour la fabrication de fusées, mais Relativity Space est actuellement la seule entreprise à utiliser presque exclusivement cette méthode. Les avantages de cette technologie ne se limitent pas seulement à une production plus rapide et moins coûteuse, mais également à une possibilité de personnalisation importante pour chaque fusée.
Conclusion
La fusée Terran était une tentative ambitieuse pour Relativity Space, et bien que le lancement n’ait pas été aussi réussi que l’espéraient les équipes de la société, il démontre néanmoins une nouvelle façon de concevoir les fusées. En exploitant l’impression 3D, les entreprises aérospatiales peuvent réduire les coûts, concevoir des fusées plus efficaces et créer des structures uniques qui n’auraient pas été possibles autrement. Il est probable que de plus en plus de sociétés aérospatiales vont s’intéresser à cette technologie à l’avenir, qui pourrait bien devenir une norme dans le secteur de l’aérospatiale.
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