Le Royaume-Uni souhaite travailler en étroite collaboration avec l’Union européenne (UE) sur la réglementation des services financiers post-Brexit. C’est ce qu’a révélé Andrew Griffith, secrétaire économique au Trésor, lors du sommet POLITICO Finance à Paris. Selon le ministre, la signature imminente du protocole d’accord avec l’UE favorisera une coopération renforcée avec les partenaires de l’UE, qui représentent une grande partie des marchés financiers britanniques. Bien que certains gouvernements européens aient craint que la Grande-Bretagne profite du Brexit pour assouplir sa réglementation financière, Griffith a assuré que le Royaume-Uni s’engage à maintenir les normes de qualité les plus élevées en matière de réglementation.
La pression britannique sur la réglementation des services financiers de l’UE
Le Royaume-Uni cherche à travailler étroitement avec l’UE sur la réglementation des services financiers dans le cadre du Brexit. Cette coopération devrait s’intensifier après la conclusion de l’accord sur le commerce post-Brexit avec l’Irlande du Nord. Andrew Griffith, secrétaire économique au Trésor, a révélé ces informations lors du sommet POLITICO Finance à Paris. Selon le ministre, cette collaboration accordera une priorité majeure aux marchés financiers britanniques, qui dépendent en grande partie de l’UE.
L’accord négocié avec l’UE permettrait de renforcer la collaboration entre les deux parties. Griffith a déclaré que le Royaume-Uni s’engageait à maintenir des normes de qualité élevées en matière de réglementation. Cependant, il a précisé qu’il pourrait y avoir des cas particuliers où le Royaume-Uni adopterait une approche différente de celle de l’UE, mais avec le même engagement en faveur des normes de qualité.
Une préoccupation croissante dans toute l’Europe
De nombreux gouvernements européens craignaient que la Grande-Bretagne n’utilise le Brexit pour assouplir sa réglementation financière. Ils craignaient que cela puisse se traduire par une opportunité de gagner plus d’affaires et d’ouvrir la porte à une réglementation plus souple et à une économie moins règlementée, à l’instar du régime de déréglementation initial mis en place par Margaret Thatcher dans les années 1980.
Ces préoccupations sont en partie dues aux récentes déclarations du gouvernement britannique. Selon un rapport de la BBC, le gouvernement britannique envisage de libéraliser les règles en matière de délivrance de visas pour les travailleurs de la finance, afin de stimuler le secteur et d’attirer des talents de partout dans le monde.
La position du Royaume-Uni sur la réglementation financière
Cependant, Griffith a réfuté les craintes européennes lors du sommet POLITICO Finance à Paris. Selon lui, le Royaume-Uni s’engage à maintenir des normes de qualité élevées en matière de réglementation financière. Le protocole d’accord signé avec l’UE établira un cadre pour un dialogue étroit avec les partenaires européens, a-t-il déclaré.
Griffith a également souligné que la réglementation financière était essentielle pour protéger les consommateurs et les investisseurs, ainsi que pour maintenir la stabilité du système financier. Selon lui, ces priorités restent inchangées après le Brexit.
La nécessité d’une collaboration plus étroite
Bien que le Brexit ait créé des tensions entre le Royaume-Uni et l’UE, il est important que les deux parties maintiennent une collaboration étroite en matière de services financiers. Les marchés financiers britanniques sont étroitement liés à l’UE et dépendent de la réglementation commune pour fonctionner de manière efficace.
Le Royaume-Uni doit chercher à maintenir une coopération étroite avec l’UE afin de renforcer sa position dans les marchés financiers internationaux et de protéger sa position de leader mondial sur les services financiers. Une collaboration renforcée est donc essentielle pour garantir la stabilité et la croissance de l’économie britannique à l’ère post-Brexit.
Conclusion
Le Royaume-Uni et l’UE doivent travailler étroitement sur la réglementation financière post-Brexit pour maintenir la stabilité et la croissance des marchés financiers. Les récentes déclarations du ministre britannique Andrew Griffith laissent entendre que le Royaume-Uni est prêt à maintenir des normes de qualité élevées en matière de réglementation financière et à coopérer avec l’UE sur cette question. Cette collaboration sera essentielle pour renforcer la position du Royaume-Uni sur les marchés financiers internationaux et pour garantir la stabilité économique du pays.
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