Customize this title in frenchLes pays de l’UE à la recherche de « solutions » sur la conservation des données et le cryptage

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La conservation et le cryptage des données sont apparus comme les problèmes les plus urgents pour les forces de l’ordre dans les commentaires du gouvernement de l’UE sur la création d’un groupe d’experts de haut niveau sur l’accès de la police aux données numériques.

La conservation des données est un problème de longue date en Europe, car les gouvernements ont cherché à donner à leurs forces de l’ordre la possibilité de conserver les données électroniques qui pourraient être pertinentes pour les enquêtes.

Entre-temps, les tribunaux européens et nationaux ont à plusieurs reprises invalidé des pratiques disproportionnées de collecte de données.

La capacité des forces de police à obtenir et à conserver des données de communications électroniques a provoqué le blocage du règlement ePrivacy, une proposition législative qui, selon un nombre croissant de pays, ne verra jamais la fin du processus législatif.

Dans ce contexte, les gouvernements européens envisagent de créer un groupe d’experts pour discuter du stockage et de l’accès aux données des forces de l’ordre. Selon un document daté du 20 mars et divulgué par Contextela conservation des données devrait occuper le devant de la scène.

« Le sujet des données doit être abordé de manière globale et cohérente, et ne pas se limiter aux questions d’accès, mais aussi de préservation et d’exploitation », lit-on dans le commentaire de la France.

L’Estonie le dit plus crûment, déclarant que « la conservation des données est à la base de tout ce sujet. En termes simples : s’il n’y a pas de données conservées, il est inutile de parler d’accès aux données. »

La Lituanie et la Pologne ont toutes deux réitéré ce point, appelant à ce que le groupe soit coprésidé par la Commission et la présidence tournante du Conseil des ministres de l’UE.

La France ajoute qu’il devrait y avoir un suivi régulier par le Comité permanent de coopération opérationnelle en matière de sécurité intérieure (COSI), qui assure la coopération sur les questions de sécurité intérieure de l’UE, « en liaison avec le secteur de la justice ».

Par ailleurs, Varsovie souhaite également des sous-groupes dédiés au chiffrement et à la localisation des données. En effet, Paris considère que ces deux questions jouent un rôle central dans la lutte contre les organisations criminelles et les réseaux terroristes.

En outre, le gouvernement français a déclaré que plutôt que de faire le point sur les affaires judiciaires existantes sur la question de la conservation des données, le nouvel organe devrait proposer des lignes directrices concrètes pour relever les défis auxquels les forces de sécurité sont confrontées dans ce domaine.

La France souhaite également définir un mandat clair et une méthodologie précise pour que le groupe développe « un cadre commun de conservation et d’accès aux données équilibré au regard des besoins préventifs et répressifs des États membres ».

Paris a souligné sa tentative d’établir un dialogue ouvert avec les autorités judiciaires, la société civile, la protection des données, les législateurs nationaux et les acteurs de l’industrie, un exemple que la présidence suédoise est invitée à suivre.

Concernant la participation, plusieurs pays ont soutenu l’idée d’inclure des experts techniques dans le groupe. Pourtant, la Belgique a déclaré que pour ce faire, « il faut avoir une connaissance approfondie des technologies numériques impliquées ».

Quant à savoir qui devrait faire partie de ce groupe d’experts, la Grèce et l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA) ont mentionné l’implication d’acteurs non constitutionnels « le cas échéant », mais selon la Grèce, cela « devrait être plus clairement détaillé et convenu ». ”.

Alors que la plupart des pays ont remercié la présidence suédoise d’avoir inclus ce sujet parmi ses priorités, Varsovie a indiqué que les domaines et défis identifiés par la présidence ne devaient pas être considérés comme exhaustifs.

À cet égard, la Slovénie a souligné la nécessité de trouver des solutions pratiques pour la base juridique nécessaire à « l’accès aux données, en particulier en ce qui concerne la conservation des données et les informations cryptées ».

La République tchèque a également souligné qu’un cadre juridique clair est nécessaire, par exemple, « pour distinguer les appels légitimes des faux en utilisant une combinaison d’usurpation de numéro de contact avec la manipulation vocale de l’IA ».

Outre la conservation des données, l’autre aspect le plus important des pays de l’UE est le chiffrement de bout en bout.

Cependant, selon l’Estonie, la conservation des données devrait être traitée en premier, avant le cryptage, ou en parallèle car « peu importe si le contenu est crypté si les données ne sont tout simplement pas là ».

Bien qu’ils pensent que le chiffrement de bout en bout (E2E) ne devrait pas être affaibli, Tallinn a admis que ce que cela signifie n’est pas clair.

« Si le prestataire de services, le tribunal ou une autre institution détient la clé, l’E2E est-il plus faible ? Peut-être parlons-nous de la réticence à l’affaiblissement technique du système ? En d’autres termes, la porte est-elle plus faible si quelqu’un a la clé ? » dit le commentaire estonien.

Le cryptage peut encore poser des problèmes, même « si les informations n’ont pas fait l’objet d’une communication interceptée légalement et ont été trouvées à l’aide d’autres mesures légales (par exemple, une perquisition à domicile) stockées sur un support de données (par exemple, des données stockées sur le disque dur cryptées avec une puce TPM) », a déclaré le République tchèque.

La France a soulevé le fait que l’accès aux preuves numériques pourrait devenir encore plus difficile s’il était stocké dans une infrastructure informatique en dehors de l’UE. Pourtant, l’accès aux données peut également poser des problèmes dans l’UE, comme l’ont montré des affaires judiciaires passées.

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[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]



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