Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Des prestations sociales inadéquates, le profilage racial, une protection inadéquate des enfants non accompagnés demandeurs d’asile, des logements insalubres, une pression accrue sur la liberté des médias et l’incapacité à atteindre les objectifs climatiques ont été répertoriés comme des échecs en matière de droits humains en Autriche, a écrit Amnesty International dans son rapport annuel.
Amnesty International a publié mardi son rapport annuel sur les droits humains, dressant un état des lieux des droits humains dans de nombreux pays.
« La direction que nous [Austria] prendre maintenant déterminera les prochaines décennies. Si nous continuons à exclure des personnes et à leur refuser leurs droits fondamentaux, cela viole non seulement leurs droits, mais sape également la cohésion de notre société », a déclaré Annemarie Schlack, directrice exécutive d’Amnesty International Autriche, dans un communiqué de presse.
Dans le rapport, l’Autriche a été particulièrement critiquée pour les refoulements illégaux à la frontière et pour avoir hébergé temporairement des demandeurs d’asile dans des tentes en raison du manque de coopération entre le gouvernement fédéral et les États.
Le rapport a également critiqué l’Autriche pour sa gestion des mineurs non accompagnés demandeurs d’asile, car il a été révélé en septembre que 5 140 de ces mineurs avaient disparu en sept mois.
« C’est comme si une petite ville entière avait disparu et que la politique détournait le regard », a déclaré Schlack, appelant le gouvernement autrichien à protéger et à soutenir suffisamment les jeunes vulnérables.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a pointé du doigt plus de 40 000 personnes, dont des enfants, se soustrayant à la procédure d’asile en 2022 et voyageant ailleurs, y compris dans leur pays d’origine, AAP signalé.
Dans son rapport, Amnesty International a également noté une « tendance inquiétante de certains politiciens autrichiens à ne plus reconnaître et remettre en question les droits humains », utilisant à plusieurs reprises une rhétorique anti-droits humains pour justifier des mesures discriminatoires.
Concernant l’assistance sociale, Amnesty International a également souligné l’insuffisance des services dans certains États et critiqué le manque de services d’assistance pour les sans-abri, ajoutant que ceux-ci n’étaient pas spécifiques au sexe mais basés sur les besoins et les expériences des hommes.
La détérioration de la liberté de la presse dans le pays a également été soulignée dans le rapport, qui a souligné le recours accru aux poursuites stratégiques contre la participation du public (SLAPP) et les journalistes ayant été empêchés d’observer les manifestations.
Les conclusions d’Amnesty ont été partagées par les Verts, actuellement en coalition avec le parti conservateur ÖVP.
« Il suffit de regarder la Basse-Autriche, par exemple. Là aussi, comme nous le savons, il y a des politiciens en place qui préféreraient jeter les droits de l’homme sur le fumier de l’histoire », a souligné Ewa Ernst-Dziedzic, porte-parole des Verts sur les droits de l’homme et la migration, faisant référence au gouvernement nouvellement formé de l’ÖVP avec le FPÖ d’extrême droite dans le plus grand État d’Autriche.
(Chiara Swaton | EURACTIV.de)