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La santé de l’économie de la zone euro continue d’envoyer des signaux mitigés.
Selon les chiffres préliminaires publiés vendredi, l’inflation annuelle dans la zone euro est passée de 8,5 % en février à 6,9 % en mars, l’une des plus fortes baisses de ces dernières années.
Dans le même temps, cependant, l’inflation sous-jacente a atteint un niveau record de 5,7 %, rappelant brutalement à quel point le phénomène de la hausse des prix est devenu enraciné et complexe.
Inflation sous-jacente exclut les prix volatils de l’énergie, de l’alimentation, de l’alcool et du tabac, et donne un diagnostic plus précis de l’état actuel de l’économie.
Cet indicateur est surveillé de près par la Banque centrale européenne pour décider de nouvelles hausses des taux d’intérêt, destinées à freiner la demande des consommateurs et à refroidir les prix.
Une nouvelle hausse de la banque est pratiquement garantie après la dernière lecture : l’inflation sous-jacente n’a jamais été aussi élevée depuis l’introduction de l’euro.
« Inflation en forte baisse dans la zone euro. Bonne nouvelle ! » Paolo Gentiloni, le commissaire européen à l’économie, a réagi à l’estimation flash publiée par Eurostat.
« Mais l’inflation sous-jacente reste élevée, tirée par l’alimentation et les services. »
Pour la première fois depuis des mois, l’énergie, l’un des principaux moteurs de la flambée des prix, a connu un mouvement déflationniste, chutant brutalement de 13,7 % en février à -0,9 % en mars.
Les prix du gaz en Europe suivent une tendance constante à la baisse depuis le début de l’année, offrant une répit bienvenu aux ménages et aux entreprises.
L’inflation des produits alimentaires et alcoolisés a cependant connu une nouvelle hausse, passant de 15% en février à 15,4% en mars, le taux le plus élevé parmi les principales catégories.
Il y a un an, ce même indicateur oscillait autour du seuil de 5 %.
Sur les 20 pays qui utilisent la monnaie unique, six restent dans le territoire à deux chiffres : la Lettonie (17,3%), l’Estonie (15,6%), la Lituanie (15,2%), la Slovaquie (14,8%), la Croatie (10,5%) et Slovénie (10,4%).
Le Luxembourg bénéficie actuellement de l’inflation la plus faible de la zone euro, à 3%, alors que le taux de l’Espagne a presque diminué de moitié, passant de 6% à 3,1% en mars.
L’Allemagne, la plus grande économie d’Europe, a également connu une baisse, passant de 9,3 % à 7,8 % sur une base annuelle. Le taux d’inflation de la France était de 6,6 % tandis que celui de l’Italie était de 8,2 % en mars.
Les chiffres sont encore loin de l’objectif annuel de 2% poursuivi par la Banque centrale européenne, dont la mission principale est de maintenir la stabilité des prix.
Les hausses agressives des taux d’intérêt introduites par l’institution basée à Francfort ont fait craindre une détresse économique pour les entreprises, les banques et les gouvernements criblés de dettes.
Mais malgré les dernières turbulences sur les marchés financiers, la présidente de la BCE, Christine Lagarde a repoussé cette notioninsistant sur le fait que la maîtrise de l’inflation était primordiale.
« Il n’y a pas de compromis entre la stabilité des prix et la stabilité financière », a déclaré Lagarde aux députés au début du mois.
« Nous ne faisons pas de compromis sur l’un à cause de l’autre. Nous les abordons avec différents ensembles d’outils. »
Cet article a été mis à jour.