Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Paris (AFP)- La France pourrait être le prochain pays européen à légaliser l’euthanasie pour les malades en phase terminale après que le président Emmanuel Macron a appelé lundi à une loi sur un « modèle français sur la fin de vie » d’ici quelques mois.
Le président a chargé le gouvernement de rédiger une nouvelle loi « d’ici la fin de l’été » après qu’une consultation publique a montré son ouverture à la dépénalisation.
L’intervention de Macron marque un changement bienvenu sur une question qui lui tient à cœur, après avoir fait face à des mois de protestations contre une réforme des retraites massivement controversée.
Le comité de 184 citoyens français – qui avait été chargé par la présidence d’élaborer une recommandation non contraignante – a approuvé dimanche la légalisation de « l’aide active à mourir ».
Lors de la réunion du comité lundi, Macron a déclaré aux membres que leur avis constituerait un « point de départ », mais a averti que le gouvernement ne suivrait pas nécessairement leurs suggestions.
« Je ne vous promets pas que nous reprendrons l’une ou l’autre de vos conclusions. Elles suivront leur cours », a déclaré le centriste de 45 ans.
Macron a déclaré que les mises en garde à toute légalisation devraient inclure la nécessité de « garantir l’expression de la volonté éclairée et libre » d’un patient, et la nature incurable de sa souffrance mentale ou physique.
Jusqu’à présent, les patients français souffrants souhaitant mettre fin à leurs jours devaient se déplacer à l’étranger, y compris en Belgique voisine.
Jusqu’à présent, en France, une loi de 2005 a légalisé l’euthanasie passive, comme le refus de la survie artificielle, en tant que « droit de mourir ».
Une loi de 2016 permet aux médecins de coupler cela à une « sédation profonde et continue » pour les patients en phase terminale qui souffrent.
Mais l’euthanasie active, par laquelle les médecins administrent des doses mortelles de médicaments à des patients souffrant d’une maladie incurable, est illégale.
Le suicide assisté, qui permet aux patients de recevoir de l’aide pour se suicider volontairement, est également interdit.
Précédents européens
L’année dernière, le comité national d’éthique français a déclaré qu’il était ouvert aux malades en phase terminale recevant une aide « active » à mourir.
Le comité de concertation a déclaré dimanche que les trois quarts de ses membres étaient favorables à « l’aide active à mourir », c’est-à-dire à l’euthanasie active ou au suicide assisté sous certaines conditions.
Il a déclaré qu’il était « essentiel » qu’un patient soit pleinement capable de discernement, ou d’évaluer et de prendre une telle décision.
Ses membres n’ont pas pu s’entendre sur des lignes directrices pour les cas dans lesquels les patients avaient perdu leur pleine capacité mentale ou étaient des enfants.
Au cours des dernières décennies, un nombre croissant de pays ont ouvert la porte à l’aide médicale à mourir pour les personnes dans le besoin.
Les Pays-Bas sont devenus le premier pays au monde à légaliser à la fois l’euthanasie active et le suicide assisté le 1er avril 2002 pour les patients choisissant activement de mettre fin à « des souffrances insupportables sans perspective d’amélioration ».
La Belgique, le Luxembourg et l’Espagne ont depuis emboîté le pas, tandis que la Suisse, qui interdit l’euthanasie, autorise depuis des décennies le suicide assisté.
Les Pays-Bas et la Belgique ont élargi la loi pour dépénaliser l’euthanasie pour certains enfants en phase terminale, avec le consentement de leurs parents.
La plupart des Français en faveur
Jusqu’à 70% des Français sont favorables à une aide active à mourir, selon une enquête auprès de 1.000 personnes publiée dimanche par le journal Journal du Dimanche.
Mais seulement 36% ont déclaré qu’ils y réfléchiraient eux-mêmes s’ils souffraient d’une maladie douloureuse et incurable.
Depuis son élection en 2017, Macron a souvent été accusé par les critiques d’un style de gouvernement impérieux et descendant, un sentiment qui a contribué à déclencher les manifestations des « gilets jaunes » de 2018 et 2019.
Après avoir remporté un second mandat l’an dernier, l’ancien banquier d’affaires s’est engagé à mener une « large consultation nationale » sur une variété de sujets.
Mais les critiques disent que son gouvernement a largement ignoré les résultats d’une précédente session de remue-méninges citoyens sur le changement climatique.
Au cours des dernières semaines, il a fait face à une colère croissante du public face à la réforme controversée des retraites que son gouvernement a imposée à la chambre basse du parlement, alimentant les troubles à travers le pays.
Les avis sont également partagés sur l’euthanasie et le suicide assisté à l’Assemblée nationale.
La plupart à gauche et une partie de la légalisation du défenseur central, mais la droite est majoritairement contre.
burs-ah/sjw/cw
© 2023 AFP