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La directive européenne sur les énergies renouvelables inclura en effet une référence à l’énergie nucléaire, selon la ministre française de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, même si elle reste prudente sur le fond de l’accord.
Lire l’article original en français ici.
Les négociateurs européens sont parvenus à un accord le 30 mars : les États membres doivent collectivement atteindre 42,5 % d’énergies renouvelables dans leur consommation énergétique globale d’ici 2030, avec des incitations pour ceux qui atteignent 45 %.
Ceux qui voulaient un objectif de 40 % se sont donc retrouvés à mi-chemin avec ceux qui poussaient à un objectif de 45 %. La France faisait partie de ces derniers, à condition que, d’une manière ou d’une autre, la contribution de son mix décarboné – grâce au nucléaire – soit reconnue.
« Cet accord consacre la reconnaissance du rôle de l’énergie nucléaire dans la réalisation de nos objectifs de décarbonisation », a déclaré Pannier-Runacher lors d’une conférence de presse à l’issue de l’accord.
« Concrètement, cette reconnaissance passe par l’affirmation que le développement des énergies renouvelables vise uniquement l’élimination des énergies fossiles et ne doit pas conduire au remplacement des réacteurs nucléaires », a expliqué le ministre.
Cela sera énoncé dans un « considérant » ajouté au préambule du projet de loi, exposant les raisons qui sous-tendent la directive européenne, a-t-elle déclaré.
Bien que le texte définitif n’ait pas encore été publié, le cabinet du ministre l’a traduit comme suit :
« Pour atteindre cet objectif [the development of renewables]le déploiement des énergies renouvelables dans le cadre de l’objectif européen révisé devrait être intégré à des efforts complémentaires de décarbonisation, y compris le développement d’autres sources non fossiles ».
Selon le cabinet du ministre, il s’agit donc d’une référence « sans ambiguïté » au nucléaire, bien qu’inexplicite.
Une « avancée de principe »
Pour l’instant, cependant, ce n’est qu’un « pas en avant sur le principe », a déclaré Pannier-Runacher.
D’abord parce que l’accord trouvé n’est qu’un accord politique : « Nous devons vérifier ce que contient réellement le texte.
Deuxièmement, parce que le rôle du nucléaire n’est pas pleinement reconnu. Il n’y a que l’assurance que le développement des énergies renouvelables vise uniquement l’élimination des énergies fossiles, et non l’élimination du nucléaire.
Par exemple, la suggestion d’introduire une « pondération » de l’objectif renouvelable de l’UE pour les pays disposant déjà d’un mix électrique bas carbone n’a pas été retenue, même si l’idée a été soutenue par Paris.
« Renouvelable signifie renouvelable » a répété le camp antinucléaire, s’opposant à toute tentative d’inclure une référence au nucléaire dans les objectifs de l’UE en matière d’énergies renouvelables.
Le slogan semble trouver un écho auprès des Etats membres, même si Pannier-Runacher affirme que la France continuera à se battre, aux côtés d’autres pays de l’UE partageant les mêmes idées, pour que le nucléaire et les énergies renouvelables soient traitées sur un pied d’égalité.
[Edited by Nathalie Weatherald and Frédéric Simon]