Customize this title in frenchL’Irak et la région kurde signent un accord pour reprendre les exportations de pétrole

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 04/04/2023 – 15:14Modifié: 04/04/2023 – 15:12 Bagdad (AFP) – Le gouvernement fédéral irakien et la région autonome du Kurdistan ont signé mardi un accord pour permettre aux exportations de pétrole kurde de reprendre via la Turquie après avoir été interrompues 10 jours plus tôt. L’accord, signé à Bagdad en présence du Premier ministre Mohamed Shia al-Sudani et du Premier ministre kurde Masrour Barzani, devait être mis en œuvre « aujourd’hui », a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernement régional kurde.L’accord a été décrit comme temporaire mais signale la fin des exportations indépendantes de pétrole par le gouvernement régional kurde du nord de l’Irak et marque une limite claire à son autonomie.L’accord intervient deux jours après que l’Irak, l’Arabie saoudite et plusieurs autres grands exportateurs de pétrole ont annoncé une forte réduction de leur production à partir de mai, ce qui a fait grimper les prix mondiaux de l’énergie. L’Irak, deuxième producteur au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, exporte en moyenne 3,3 millions de bpj © Marwan IBRAHIM / AFP/Dossier Barzani a déclaré sur Twitter que l’accord est « temporaire » jusqu’à ce que le parlement irakien accepte une nouvelle loi sur le pétrole et le gaz, mais il l’a qualifié d' »étape cruciale pour mettre fin au différend de longue date » entre Arbil et Bagdad.Ankara avait cessé de traiter le pétrole kurde irakien le mois dernier après qu’un tribunal international a statué dans un différend vieux de neuf ans que Bagdad avait raison d’insister pour superviser toutes les exportations de pétrole irakien.Les exportations de pétrole sont la principale source de revenus pour les gouvernements fédéral et régionaux et leur gestion est depuis longtemps un sujet sensible dans les relations.Le gouvernement de l’Irak meurtri par la guerre parie sur des revenus d’environ 70 dollars le baril dans ses calculs budgétaires pour les trois prochaines années et s’irrite de voir la région autonome faire cavalier seul en exportant son pétrole via la Turquie. Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, debout à droite, et son homologue kurde Masrour Barzani assistent à la signature de l’accord © – / SERVICE DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE IRAKIEN/AFP Le gouvernement du Kurdistan considère que Bagdad tente de tirer profit des ressources de la région tout en traînant des pieds pour payer les salaires des fonctionnaires kurdes et d’autres fonds pour son secteur public régional. »Accord révolutionnaire »L’analyste du Golfe Yesar Al-Maleki, du Middle East Economic Survey (MEES), a déclaré que l’accord visait « d’abord et avant tout » à relancer rapidement les exportations vers la Turquie. Des officiers peshmergas irako-kurdes participent à une cérémonie de remise des diplômes à Arbil, la capitale de la région autonome kurde du nord de l’Irak, le 15 janvier 2023 © SAFIN HAMED / AFP/Dossier « Mais cela présente également une opportunité pour Bagdad d’être enfin impliqué dans le secteur pétrolier du Kurdistan irakien » et devrait également permettre au Kurdistan « d’accumuler des revenus plus élevés » à l’avenir.Maleki a salué l’accord comme une « percée pour les deux Premiers ministres » qui pourrait aider les deux parties à rédiger la nouvelle loi sur l’énergie et à « résoudre une fois pour toutes les différends historiques existants ».Les ventes de brut du Kurdistan seront désormais gérées par l’Organisation nationale de commercialisation du pétrole, ont indiqué à l’AFP un responsable du gouvernement fédéral et un responsable kurde. Arbil, Irak © / AFP/Fichier Un comité conjoint formé par les gouvernements fédéral et régional supervisera le processus d’exportation, ont-ils ajouté.Les revenus seront versés sur un compte sous le contrôle du gouvernement kurde qui sera supervisé par Bagdad, ont-ils déclaré.L’arrêt des exportations via un oléoduc vers le port méditerranéen turc de Ceyhan avait laissé les compagnies pétrolières étrangères sans nulle part où pomper le pétrole kurde.Le norvégien DNO, l’une des principales entreprises opérant au Kurdistan irakien, a annoncé l’arrêt de la production de ses puits. Une photo du 19 septembre 2010 montre des responsables turcs et irakiens signant un accord pour étendre l’utilisation du pipeline principal reliant les champs pétrolifères du nord de l’Irak au port méditerranéen de Ceyhan d’où le brut est expédié vers les marchés mondiaux. © AHMAD AL-RUBAYE / AFP/Archive Avant l’action d’Ankara le 25 mars, la région autonome exportait environ 450 000 barils de brut par jour.L’Iraq, deuxième producteur au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, exporte en moyenne 3,3 millions de bpj. © 2023 AFP

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