Customize this title in frenchL’Allemagne veut imposer des réductions de dette dans les règles de dépenses de l’UE

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L’Allemagne, puissance économique, souhaite que les membres de l’UE se voient attribuer des objectifs contraignants pour réduire leurs dettes dans le cadre des nouvelles règles de dépenses préparées par Bruxelles, selon un document consulté par l’AFP jeudi 6 avril.

En novembre, la Commission européenne, le bras exécutif de l’UE, a présenté des plans de réforme du Pacte de stabilité et de croissance qui limitent le montant que les pays de l’UE peuvent emprunter.

Le pacte stipule que les déficits publics des États ne doivent pas dépasser 3 % du produit intérieur brut et que la dette doit rester inférieure à 60 % du PIB.

Bruxelles veut donner une marge de manœuvre aux membres de l’UE pour mettre en œuvre des réformes et des investissements qui contribuent aux transitions verte et numérique, deux priorités pour l’UE.

L’Allemagne, ardent défenseur de la stabilité budgétaire, demande que les pays ayant un taux d’endettement supérieur à 60% soient contraints de le réduire de 0,5% par an, indique la proposition.

Les États de l’UE dont la dette dépasse largement ce niveau devraient la réduire de 1 % par an.

Berlin craint que la réforme envisagée par Bruxelles n’assouplisse exagérément le carcan budgétaire de l’UE et ne porte atteinte à l’équité au sein du bloc.

Alors que l’UE n’a pas encore défini les pays qu’elle classerait comme « à dette élevée », la Grèce et l’Italie – avec des ratios dette publique/PIB de 178 % du PIB et 147 % du PIB respectivement – ​​sont des candidats évidents.

L’Allemagne dépasse les 60 %.

Un projet de législation européenne attendu en avril

L’exécutif européen espère présenter vers la fin avril un projet de loi pour la réforme qui devra ensuite être négocié avec les États membres profondément divisés.

Berlin et plusieurs autres pays de l’UE craignent que la proposition de voies de réduction de la dette négociées individuellement ne donne à la Commission trop de latitude politique.

« (La règle) devrait fixer une limite inférieure contraignante pour une baisse nécessaire du taux d’endettement d’une ampleur appréciable chaque année », a déclaré le journal allemand.

« En tant que plancher, on pourrait par exemple prévoir que le ratio dette/PIB doit diminuer d’au moins 1 point de pourcentage par an pour les États membres présentant des ratios de défi de la dette/dette élevés et d’au moins 0,5 point de pourcentage par an pour les États membres. avec des ratios moyens d’endettement/endettement supérieurs à 60 %. »

Le document appelait également à l’utilisation du critère des dépenses comme moyen d’orienter les dépenses publiques, en maintenant les augmentations des dépenses primaires nettes en deçà des augmentations du taux de croissance potentiel de l’économie.

Plus la dette d’un pays est importante, plus l’écart entre l’augmentation des dépenses et la croissance potentielle devrait être grand, entraînant une baisse globale du déficit public et donc aussi de la dette, selon le document.

Pour empêcher les gouvernements de retarder les réductions de dépenses douloureuses ou de les repousser jusqu’après les élections, Berlin a appelé à ce que les voies de réduction du déficit ne dépassent pas un cycle électoral régulier.



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