Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Caracas (AFP) – Les victimes de violations présumées des droits de l’homme sous le président vénézuélien Nicolas Maduro espèrent qu’une enquête de la Cour pénale internationale sur les meurtres et la torture leur apportera une solution. Ils se tournent vers le procureur de la CPI, Karim Khan, qui a demandé en mars au tribunal d’autoriser la réouverture d’une enquête sur une répression qui a fait plus de 100 morts depuis le déclenchement des manifestations antigouvernementales en 2017.Khan a informé le tribunal qu’il y avait « une base raisonnable pour croire que des crimes contre l’humanité ont été commis ».Le Venezuela accuse Khan de partialité et dit qu’il a lui-même poursuivi des centaines de personnes pour violations. Mais le procureur de la CPI insiste sur le fait que les efforts sont insuffisants.Des proches des victimes ont raconté leur histoire à l’AFP. »Pas un crime »L’étudiant universitaire Juan Pablo Pernalete est décédé le 26 avril 2017 à Caracas, frappé à la poitrine par une cartouche de gaz lacrymogène tirée par un officier militaire lors d’une manifestation. Il avait 20 ans. « Juan Pablo sortait toujours pour protester… Je lui disais : ‘Juan, j’ai peur, ils assassinent des garçons' », a déclaré à l’AFP Elvira de Pernalete chez elle à Caracas, parée des médailles de basket de son fils. »Il me disait : ‘Maman, protester n’est pas un crime, manifester signifie que ça ne va pas.’ Et j’ai continué à prier Dieu pour que mon fils revienne. »Elvira était en train de cuisiner quand elle a reçu un appel pour lui dire que son fils avait été blessé. Elvira Pernalete a déclaré qu’elle avait mis en garde son fils contre la participation aux manifestations © Miguel ZAMBRANO / AFP À la clinique, on lui a dit qu’il était mort. »Je suis devenue folle. J’ai commencé à lancer des choses, j’ai commencé à courir… jusqu’à ce que j’arrive (au lit) où se trouvait mon fils… J’ai dit : ‘Lève-toi, Juan, lève-toi de là !' », se souvient-elle.Les responsables ont affirmé que le jeune homme était mort aux mains d’autres manifestants avant de finalement admettre que sa mort était due à une cartouche de gaz lacrymogène.En 2021, 13 militaires ont été inculpés d’homicide involontaire.Onze sont de retour au travail, selon la mère de Pernalete, et deux sont en fuite. Une audience préliminaire a été reportée 10 fois.Les parents du jeune homme ont déposé une plainte au civil qui a été classée sans suite l’année dernière. Ils ont fait appel. »Nous avons besoin que l’enquête se poursuive dans les instances internationales », a déclaré De Pernalete. « C’est la seule façon d’avoir un peu de paix. » »Ils ont gardé son téléphone »Le politicien de l’opposition Fernando Alban, 56 ans, est décédé le 8 octobre 2018 – trois jours après son arrestation – du 10e étage du siège des services de renseignement vénézuéliens à Caracas.Le gouvernement a déclaré qu’il s’agissait d’un suicide, mais des militants et des amis ont affirmé qu’il avait été jeté par la fenêtre pour effacer les preuves de torture.Alban avait été accusé d’être impliqué dans une attaque de 2018 avec des drones chargés d’explosifs contre Maduro. »Tous ses droits ont été violés : il a été soumis à une détention arbitraire… à la torture et à la mort en détention », a déclaré la veuve d’Alban, Meudy Osio, à New York, où elle vit avec ses deux enfants. Meudy Osio a déclaré qu’on lui avait dit que son mari avait été torturé © Céline GESRET / AFP « Il avait des contusions, des coupures, des égratignures… Les avocats m’ont dit qu’il y avait des signes de torture », a-t-elle déclaré à l’AFP.Deux responsables du renseignement ont été condamnés en décembre 2021 à cinq ans et dix mois de prison chacun pour la mort d’Alban.Selon Osio, ils ont fait appel avec succès et sont aujourd’hui libres.Alban a été arrêté après son retour de New York où il avait fêté son anniversaire, se souvient Osio. »Nous n’avons jamais vu les photos qu’il a prises de son anniversaire… Ils ont gardé son téléphone et l’argent qu’il avait sur lui. »- ‘À bout portant’ – Anrry Chinchilla est mort le 26 avril 2019, à l’âge de 30 ans, dans une opération anti-criminalité menée dans un quartier pauvre de Caracas par l’unité des forces spéciales FAES, dissoute depuis après des centaines de plaintes pour exécutions extrajudiciaires.Aujourd’hui, sa photo se dresse sur une table entourée de bibelots religieux dans l’appartement de ses parents à côté d’une carte déclarant « Je t’aime, papa » faite par sa fille, 10 ans.Le père de Chinchilla, Gregorio, a déclaré que la sœur du jeune homme l’avait entendu se faire tuer depuis la fenêtre de l’appartement. »Ils l’ont emmené de (l’appartement) et l’ont emmené dans la cour. Ils ont utilisé un drap de la corde à linge pour les protéger. C’est alors qu’elle a entendu les trois coups de feu », a déclaré Gregorio Chinchilla.Sa famille affirme qu’un policier a dit à un voisin que Chinchilla avait été capturé par erreur. Le fils de Gregorio Chinchilla, Anrry, est décédé lors d’une opération de police à l’âge de 30 ans © Miguel ZAMBRANO / AFP « Il n’avait pas de casier judiciaire », a déclaré Chinchilla Senior. »Ils en ont fait un spectacle… Ils ont dit : ‘rendez-vous, rendez-vous, baissez le fusil' », a-t-il décrit. « Ils ont simulé une confrontation, puis ils l’ont fait s’agenouiller et lui ont tiré dessus. »Chinchilla a déclaré avoir vu le corps de son fils à la morgue de l’hôpital. « Je n’avais pas le droit d’y toucher… J’ai vu trois coups à bout portant… tous dans la poitrine ». © 2023 AFP
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