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Face aux crises multiples et à la flambée des prix, un nombre croissant d’Européens explorent des solutions alternatives de logement.
Dans le passé, les auto-constructions étaient principalement adoptées par les écologistes qui voulaient réduire l’impact négatif que les maisons traditionnelles peuvent avoir sur l’environnement naturel.
Mais aujourd’hui, le phénomène a atteint les classes moyennes, de nombreux novices s’essayant à construire leur propre maison dans le but de réduire les coûts.
Éliminer les constructeurs pour réduire les coûts
Darren Chambon est l’un des neuf stagiaires qui se forment à la construction ossature paille et bois à Mosnac-Saint-Simeux, dans le sud-ouest de la France. Une entreprise de construction lui a proposé un devis de 600 000 € pour construire sa maison idéale.
« Au début, nous sommes allés voir des constructeurs. Nous avons fait ce que tout le monde fait, pour obtenir un contrat signé et tout s’occuper. Et puis vous regardez les coûts, et vous réalisez que ce n’est plus une option viable. »
« Concrètement, on arrivera à faire ce qu’aurait fait un constructeur. Peut-être pas pour la moitié du prix, mais au moins pour un tiers de moins. »
Darren pense pouvoir réaliser le projet pour 240 000 €, en construisant lui-même la maison avec l’aide occasionnelle d’artisans.
Un phénomène grandissant
André de Bouter est un spécialiste de la construction en paille qui anime la formation. S’adressant à Witness, il a expliqué que le profil des auto-constructeurs a changé depuis la pandémie de COVID-19.
« Au début, quand on parlait de construction en paille, les gens te regardaient comme si tu étais fou ! Les gens ne pouvaient pas comprendre. Si tu ne montrais pas quelques photos, les gens avaient du mal à croire que des bottes de paille pouvaient réellement faire un bâtiment sérieux. , » il a dit.
« Depuis le Covid, plus de gens ont décidé qu’ils voulaient un lieu de vie plus autonome, plus résilient, plus naturel et plus efficace. Et ils se sont dit : si je ne le fais pas maintenant, il est possible que dans dix ans , nous ne pourrons pas le faire. »
Les malheurs de la crise du logement
Les stagiaires en autoconstruction d’André sont tous très concernés par la crise climatique. Mais qui plus est, ils sautent aussi le pas à un moment difficile pour le marché immobilier.
Avec la flambée des taux d’intérêt, 45% des demandes de crédit immobilier ont été refusées en mars, selon les chiffres des courtiers français.
Darren, un chef à temps plein, a conçu les plans de sa future maison avec sa compagne, qui est chirurgienne. Leur situation est assez stable et pourtant ils se sont vu refuser une dizaine de prêts bancaires, avant d’accepter de se lancer dans ce projet.
« Lorsque nous avons examiné les pourcentages des personnes les plus riches en France ou dans le monde, nous étions déjà dans la tranche supérieure », a déclaré Darren à Witness.
« A qui une banque prête-t-elle si elle ne prête pas aux gens d’en haut ? J’en avais vraiment marre, j’ai failli abandonner au moins une ou deux fois », a-t-il ajouté.
L’inflation a frappé la Hongrie plus que tout autre pays européen au cours de l’année écoulée. Dans la ville de Fegyvernek, István Bajnok et sa femme, Kinga, ajoutent la touche finale à leur maison en terre.
Pour élever leurs trois enfants, la famille dépend du salaire d’Istvan et compte souvent sur la ferme de leurs grands-parents pour nourrir tout le monde.
István a passé tout l’été dernier à creuser la terre de son jardin et à fabriquer des briques à la main, en mélangeant la terre avec de l’eau et de la paille.
« J’ai fabriqué au total 17 500 briques, avec une dizaine d’amis », a-t-il expliqué devant sa maison, qu’il a récemment isolée avec des roseaux.
À l’intérieur de la maison, le couple a installé une fournaise au bois qui non seulement les garde au chaud, mais alimente les radiateurs des salles de bain, le chauffe-eau et même le poêle.
« C’est une méthode rentable », a déclaré István. « Nous devrions économiser environ 40 % sur les coûts énergétiques. »