Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
jeJe marche à travers les bois jusqu’à un énorme vieux pin granny qui est noueux et tordu, ses branches inférieures plus épaisses que les vieux pins des plantations qui l’entourent. C’est une belle présence constante. Les bois sont luxuriants et pleins de chants d’oiseaux. Des brins épais de bruyère nouvelle poussent. Au soleil de l’après-midi, les mousses brillent et rampent le long des arbres. Il y a une belle vieille phrase écossaise, fa’en de moussepour décrire un arbre tombé qui est maintenant enveloppé de vert.
Près de la grand-mère se trouve un bourbier tourbeux brun chocolat profond qui a souvent des empreintes de sabots, et j’ai eu un appareil photo dessus juste pour voir ce qui s’y trouve quand je ne suis pas. Il est clair que les chevreuils visitent cet endroit assez régulièrement, parfois seuls mais souvent en groupe, et l’utilisent comme marécage. La nuit, ils sont parfois réduits à la plus vague des ombres, et la plupart du temps ils passent tranquillement et la caméra capte les points lumineux de leurs yeux lorsqu’ils traversent le cadre. Parfois, leurs yeux brillent comme des phares lorsqu’ils font face à la caméra. Ils pourraient être en groupes de sept ou huit, peut-être plus, et ils s’attarderont et se débattront, saboteront et éclabousseront.
Parfois, cela ressemble à des biches, à d’autres moments, peut-être à certaines périodes de l’année, à des groupes mixtes, et la caméra a capturé un énorme cerf pataugeant au milieu de la boue et roulant. Plus d’une fois, un blaireau s’est reniflé dans les mousses et la bruyère à la base du pin où la caméra était montée, et j’ai remarqué un œil perçant et la bande floue de son museau. La dernière fois que j’étais ici, j’ai déplacé la caméra vers un nouvel endroit. Quand je vérifie, je constate qu’il a attrapé une martre des pins en train de grimper sur une branche cassée qui pend d’un arbre au sol.
Je marche, tombant sur un énorme nid de fourmis à côté d’un autre grand pin. Les fourmis montent et descendent, faisant un travail léger pour naviguer dans les écailles épaisses, les fissures et les taches de l’écorce. Quelque part au-dessus j’entends une crestie (mésange huppée) avec son doux cri, presque un petit rire. C’est toujours le chemin, je viens pour une chose, puis je suis distrait par tout le reste. J’échange la carte SD et y laisse mon appareil photo, me demandant ce qu’il va capturer ensuite.