Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Statut : 15/04/2023 19h36 Le président Macron a signé samedi soir la loi de réforme des retraites – et a ainsi suscité de nouvelles critiques. Les syndicats ont refusé une offre de discussion et prévoient de nouvelles manifestations. Stéfanie Markert, ARD Studio Paris Des journalistes demandent au ministre du Budget Gabriel Attal ce que dira le président à la télévision lundi soir. « Je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Salut ! Comment ça va ? », répond-il et salue un ami de la fête avec un bisou à droite et un bisou à gauche. Logo RDM Stéfanie Markert Studio ARD Paris Attal se précipite dans une salle de judo louée pour une réunion de crise du parti présidentiel de la Renaissance. La Première ministre Elisabeth Borne avait précédemment déclaré que le plus important pour elle était de calmer la situation. Difficile quand le président signe samedi soir la loi de réforme des retraites, alors qu’il aurait eu deux semaines pour le faire. La dernière nouvelle est tombée peu après 18h, il aurait signé encore plus tôt. Des critiques sont également venues du syndicaliste Cyril Chabanier de la CFTC. « Encore une fois, il est provocateur. Il n’écoute pas et signe à quatre heures du matin, comme s’il s’agissait d’une urgence. Et le Conseil constitutionnel a éliminé le plus positif que nous ayons combattu, la carotte. Et puis nous sommes censé se présenter chez lui mardi – c’est possible pas du tout ! » « C’est comme ça que font les voleurs » C’est ce que font les voleurs, dit l’opposition. Le dirigeant communiste Fabien Roussel avait averti que l’élection d’Emmanuel Macron signifierait « mettre le feu au pays, ce dont personne ne veut ». La demande du syndicaliste modéré Laurent Berger est également restée lettre morte. « Vous pouvez sortir de cette crise. La sagesse dicte de ne pas signer cette loi. Car six points ont été supprimés. Je demande au président de ne pas signer ce week-end », a déclaré Berger, avant même qu’il ne soit signé. Âge d’entrée plus élevé et pas de pensions spéciales Le Conseil constitutionnel avait approuvé les points de réforme les plus importants – le nouvel âge de départ sera de 64 ans au lieu de 62 à l’avenir. La quasi-totalité des régimes spéciaux de retraite – par exemple pour les salariés de la compagnie d’électricité EDF, de la Banque de France ou de la Société des transports de Paris – ne sont plus applicables. Les 43 années de cotisations arrivent plus vite. Et pour seulement 1,5 % des retraités avec de faibles pensions, celles-ci seront augmentées. Cependant, les postes supprimés ont été supprimés car ils ne rentrent pas dans un budget supplémentaire pour la sécurité sociale. C’est exactement là où le gouvernement a mis son texte. Pas de visite médicale à 60 ans pour tous ceux qui exercent des métiers à risque, pas de fonds de reconversion pour eux, pas d’index des seniors avec lequel les entreprises doivent déclarer le nombre de seniors qu’elles emploient, pas de CDI pour les seniors moins protégés socialement contributions. Fausses déclarations au Parlement De plus, la réforme a été présentée au Parlement de manière discutable. Le constitutionnaliste Dominique Rousseau de la Sorbonne à Paris a semblé désemparé sur le journal télévisé BFM-TV : « La voie parlementaire est un gage de qualité pour une loi. Or, le Conseil constitutionnel a confirmé que des ministres ont fait de fausses déclarations au Parlement et qu’il C’est inhabituel le nombre d’articles que le gouvernement a essayé de rationaliser le débat. Comment expliquer à mes étudiants que la réforme a été approuvée ? Il ne faut pas s’étonner que les gens ne respectent pas les lois qui ont été foirées ! À partir du 1er septembre, l’âge d’entrée augmentera de trois mois chaque année. Le millésime 1968 sera le premier à débarquer à 64 ans. Pour Hervé Sauzay, patron de l’Institut français des seniors, la réforme a notamment révélé des déficits. « A savoir, la mauvaise gestion du travail des seniors. Beaucoup de gens trouvent la fin de leur vie active douloureuse. Dans le privé, un Français sur deux part au chômage. » De nouvelles manifestations de masse prévues pour le 1er mai Mais les syndicats, qui ont décliné mardi une invitation à l’Elysée et se sentent moqués, veulent faire du 1er mai le jour de la grande lutte. Ils détiennent des chèques surdimensionnés dans les caméras : 60 000 à 80 000 euros. Une plateforme de collecte sur Internet confirme que près de 150 fonds de collecte ont été mis en place depuis la mi-janvier et plus de 1,6 million d’euros ont déjà été reversés. Trois fois plus que lors de la première tentative de réforme des retraites de Macron il y a trois ans. Et la trésorerie de l’Intersyndicale, où se rejoignent tous les fils de la lutte, approche la barre des quatre millions de dons. « Les caisses de grève montrent que les gens nous font confiance, que nous voulons nous battre pour quelque chose pour tout le monde », lance fièrement le cheminot Anthony. Après la décision du Conseil constitutionnel, des manifestations nationales ont eu lieu samedi soir. Rien qu’à Paris, il y a eu environ 140 arrestations. La situation était particulièrement tendue à Rennes, où un commissariat et un couvent des Jacobins ont brûlé. Pour un jeune habitant, c’est trop : « Je suis sans espoir. C’est trop de violence. Pour quoi faire ? Je ne comprends pas le sens de certaines bagarres. Ça va vers l’anarchie et ça ne mène à rien. » Des commandes spéciales ont donc été envoyées à la cité étudiante en breton samedi. Néanmoins, des engins incendiaires ont volé, des voitures ont pris feu. Macron signe la réforme des retraites Stefanie Markert, ARD Paris, le 15 avril 2023 18h32
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