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Beyrouth (AFP) – Des combattants présumés du groupe État islamique ont tué dimanche au moins 36 chasseurs de truffes et cinq bergers en Syrie, a déclaré un observateur, lors des dernières attaques de djihadistes dans le pays ravagé par la guerre.
Rami Abdel Rahman, de l’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni, a déclaré à l’AFP que le groupe jihadiste « a tué 36 personnes dimanche alors qu’ils ramassaient des truffes dans le désert à l’est de (la ville centrale) de Hama ».
Il a dit que 17 des morts étaient des combattants pro-régime.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a fait état de la mort d’au moins 26 personnes.
L’Observatoire, qui dispose d’un vaste réseau de sources sur le terrain en Syrie, a déclaré que des djihadistes à moto ont également attaqué un groupe de bergers dans la province orientale de Deir Ezzor, tuant cinq personnes et saisissant leur bétail.
Deux autres bergers ont été enlevés, a indiqué le moniteur de guerre.
SANA a également fait état de cinq morts dans l’attaque et a déclaré que les djihadistes avaient ouvert le feu sur les animaux, tuant 250 moutons.
Toujours à Deir Ezzor, les corps décomposés de deux civils soupçonnés d’avoir été des chasseurs de truffes tués quelques jours plus tôt par des djihadistes ont été retrouvés, a indiqué l’Observatoire.
Depuis février, plus de 240 personnes ont été tuées dans des attaques de l’EI visant des chasseurs de truffes ou par des mines terrestres laissées par les extrémistes, selon l’Observatoire.
Parmi les victimes figuraient 15 personnes en quête de truffes qui se sont fait trancher la gorge par l’EI le mois dernier.
En février, des combattants de l’EI à moto ont ouvert le feu sur des chasseurs de truffes et tué au moins 68 personnes, avait indiqué à l’époque l’Observatoire.
Les truffes du désert de Syrie atteignent des prix élevés dans un État meurtri par 12 ans de guerre et une crise économique écrasante.
Cependant, les autorités mettent fréquemment en garde contre la pratique à haut risque de leur collecte.
Entre février et avril de chaque année, des centaines de Syriens pauvres recherchent encore des truffes dans le vaste désert syrien, ou Badia, un repaire connu des djihadistes qui est également jonché de mines terrestres.
Restes djihadistes
Les truffes syriennes sont moins parfumées que les truffes trouvées en France et en Italie, et ne se trouvent que pendant la saison des pluies.
Le champignon prisé peut se vendre jusqu’à 25 dollars le kilo (2,2 livres) selon la taille et la qualité – dans un pays où le salaire mensuel moyen est d’environ 18 dollars.
En mars 2019, l’EI a perdu ses derniers bouts de territoire en Syrie à la suite d’une campagne militaire soutenue par une coalition dirigée par les États-Unis, mais les vestiges djihadistes continuent de se cacher dans le désert et de lancer des attaques meurtrières.
Ils ont utilisé ces cachettes pour tendre des embuscades aux civils, aux forces dirigées par les Kurdes, aux troupes gouvernementales syriennes et aux combattants pro-iraniens, tout en organisant des attaques en Irak voisin.
La guerre en Syrie a coûté la vie à environ un demi-million de personnes et déplacé des millions de personnes depuis qu’elle a éclaté en mars 2011 avec la répression brutale des manifestations anti-gouvernementales.
Les restes d’explosifs posés par toutes les parties au conflit font désormais plus de victimes en Syrie que partout ailleurs dans le monde, selon les Nations Unies.
Depuis 2015, les mines terrestres et autres restes explosifs ont en moyenne tué ou blessé cinq personnes chaque jour, selon les données de l’ONU.
© 2023 AFP