Le Brésilien Lula courtise les évangéliques avec une « lettre d’engagement »

[ad_1]

Publié le: Modifié:

São Paulo (AFP) – Le vétéran de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a rencontré mercredi des représentants de la communauté chrétienne évangélique en plein essor du Brésil, cherchant à attirer les voix du groupe clé, qui soutient largement son rival à l’élection présidentielle, le sortant Jair Bolsonaro.

Lors de la réunion à Sao Paulo, Lula a signé une « lettre d’engagement » adressée aux évangéliques, disant qu’il s’oppose à l’avortement et promettant de protéger la liberté religieuse.

L’ancien président (2003-2010), qui est en tête des sondages d’opinion pour le second tour du Brésil le 30 octobre, a fait face à une campagne de diffamation de la part des partisans de Bolsonaro l’accusant de comploter pour fermer des églises s’il était élu.

Il a également été attaqué par le camp de Bolsonaro à propos de l’avortement, après avoir déclaré en avril que cela devrait être un « droit » – puis a fait marche arrière face à la réaction généralisée dans le pays socialement conservateur.

« Tout le monde sait qu’il n’y avait jamais le moindre risque pour les églises lorsque j’étais président. Au contraire », a déclaré Lula dans la lettre.

« Mon gouvernement n’agira en aucun cas contre la liberté religieuse. »

Sur le sujet délicat de l’avortement – opposé par plus de 70 % des Brésiliens dans la plupart des cas, selon les sondages – le favori a cherché à apaiser les craintes des évangéliques.

« Pour moi, la vie est sacrée, l’œuvre de Dieu le créateur, et mon engagement a toujours été et sera de la protéger », a-t-il déclaré.

« Je suis personnellement contre l’avortement, et je rappelle à tout le monde que c’est une question qui doit être tranchée par le Congrès, pas par le président. »

Le Brésil interdit actuellement l’avortement dans tous les cas sauf le viol, l’inceste ou le risque pour la vie de la mère.

On estime que les évangéliques représentent près d’un tiers des 214 millions d’habitants du Brésil.

Quelque 65% d’entre eux soutiennent Bolsonaro, contre 31% pour Lula, selon le dernier sondage de l’institut Datafolha, publié vendredi.

Le même sondage a révélé que Lula était en tête du second tour avec 53 % des votes valides contre 47 % pour Bolsonaro.

La religion est devenue un champ de bataille politique au milieu de la campagne polarisante, Bolsonaro abordant régulièrement les thèmes de Dieu et du christianisme et apparaissant aux côtés de pasteurs évangéliques influents.

Lula a appelé les chefs religieux à garder les églises hors de la mêlée.

« Si un pasteur veut parler de politique, faites-le dans la rue, pas à l’église », a-t-il dit.

[ad_2]

Source link -33