Customize this title in french Journal de campagne : ce nid maussade est pratiquement un invité de la maison | Environnement

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UN une masse sombre et dense de brindilles aussi grosses qu’un pamplemousse est coincée dans la clématite, à la portée d’un avant-bras au-dessus de la fenêtre du patio. Vu d’en bas, ce n’est pas une boule, mais un bol, avec une languette à bout rond dépassant du côté droit comme le manche d’une cuillère. Et la cuillère bouge, toujours en mouvement, avec de petits coups, battant d’avant en arrière, d’avant en arrière.

J’ai l’incroyable chance d’être au courant de l’une des périodes les plus privées, intimes et dangereuses de la vie d’un oiseau timide. Voyeur à travers la vitre, je ne vois rien de cet accenteur pendant qu’elle couve que le bout de sa queue, il n’est donc pas question de déranger. Et elle nous surveille à nos sorties et à nos entrées par la porte de derrière, sans être dérangée par les comportements humains prévisibles, car elle reste ici.

Ce n’est pas pour rien que le nid d’oiseau était autrefois connu sous le nom de moineau des haies, sa saison de reproduction se déroulant en solo, nichant généralement sans aide et sans être observée dans un treillis obscur. Mais ici, elle est pratiquement une invitée de la maison, assise pendant quinze jours pendant qu’elle incube ses œufs. Ils sont bleu bébé, j’ai lu, même si j’espère ne pas le découvrir.

Nous pensons aux oiseaux assis immobiles pendant qu’ils couvent. Pas ce nid-de-poule, avec son agitation incessante. Cette agitation perpétuelle remonte-t-elle jusqu’à la queue et dans une poitrine palpitante, retournant ses œufs – probablement quatre ou cinq d’entre eux – avec des contractions instinctives ? Il semble qu’il y ait plus d’insondables sous la poitrine d’un oiseau que nous ne pourrions même l’imaginer.

La queue tic-tac devient plus animée, glissant maintenant de deux ou trois centimètres au-delà du bord du nid et en arrière, les coups sur le côté devenant plus exagérés. C’est un prélude au nid qui se lance hors du nid et atterrit sur le chemin. Elle piquait de-ci de-là pour de minuscules provisions, courant ou sautant sur un ventre bas avec ce tour de passe-passe particulièrement escarpé. Et pendant ces quelques minutes où elle se glisse sous la rhubarbe, son bol de nid n’a pas sa cuillère vivante.



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