Customize this title in frenchBen Roberts-Smith demande l’accès aux entrées confidentielles du journal

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words

Les détails d’éventuelles rencontres entre le ministère de la Défense et le journaliste Chris Masters avant une enquête secrète sur des crimes de guerre présumés en Afghanistan pourraient être rendus publics après une offre de l’ancien soldat Ben Roberts-Smith.

Lundi, l’avocat de Roberts-Smith, Arthur Moses SC, a demandé au Tribunal d’appel administratif (AAT) d’ordonner la divulgation des entrées confidentielles du journal de 2017 du major-général Paul Brereton, qui ont déjà été bloquées à trois reprises.

Il a fait valoir que le public devrait savoir si l’inspecteur général adjoint des Forces de défense australiennes avait rencontré le journaliste avant l’enquête sur les crimes de guerre.

Ben Roberts-Smith devant la Cour fédérale aujourd'hui.
Ben Roberts-Smith se bat pour que les détails d’éventuelles rencontres avec un journaliste et le ministère de la Défense soient rendus publics. (James Alcock)

« Il est dans l’intérêt public que l’on sache s’il y a eu une rencontre entre le responsable de ce qui devait être une enquête secrète et un journaliste », a déclaré Moses au juge Tom Thawley.

« La transparence et la responsabilité sont les pierres angulaires d’une bonne gouvernance dans une démocratie, ce à quoi vise la loi sur la liberté d’information. »

Roberts-Smith a déposé sa demande d’accès à l’information pour les entrées de journal en octobre 2017 afin de confirmer si Brereton a rencontré Masters avant l’enquête.

Masters a publié un livre, No Front Lines, sur les opérations des forces spéciales dans la guerre en Afghanistan et a écrit un certain nombre d’exclusivités pour le Sydney Morning Herald au sujet de l’enquête.

L’AAT a été informé que Masters aurait rencontré l’inspecteur général des Forces de défense australiennes (IGADF) à trois reprises en 2017 et qu’il avait eu accès à des informations classifiées sur la défense, ce qui lui a permis de faire rapport comme il l’a fait.

Brereton a ordonné que les entrées du journal soient restreintes une semaine après que Roberts-Smith a déposé sa demande.

Le ministère de la Défense a ensuite rejeté la demande de l’ancien soldat pour les entrées de journal en décembre 2017 et à nouveau après un examen interne en mars 2018.

Après avoir entendu un nouvel appel, en août 2022, le Bureau du commissaire australien à l’information a confirmé la décision du ministère de la Défense d’interdire à Roberts-Smith d’accéder au matériel.

Cela a ensuite conduit à l’offre de l’ancien caporal SAS devant l’AAT.

Moses a exprimé la « grande déception » de son client que le processus FOI ait pris cinq ans, qualifiant la loi FOI de « blague malsaine » et de « déception substantielle ».

Les entrées du journal ont été bloquées parce qu’elles révéleraient l’identité de la source confidentielle qui a parlé à Brereton et que la divulgation du matériel serait contraire aux instructions de l’assistant IGADF les rendant confidentielles.

Moïse a rejeté ces affirmations.

La réponse du ministère de la Défense, qui contenait des documents répondant à la demande d’accès à l’information, mais affirmant qu’ils ne pouvaient pas être libérés, a implicitement confirmé que Masters était présent aux réunions et a révélé son identité, a expliqué Moses.

« L’IGADF essaie maintenant d’éviter les conséquences de la manière dont il a répondu à la demande », a-t-il déclaré à l’AAT.

L’avocate de l’IGADF, Christine Ernst, a rejeté les arguments de Roberts-Smith, affirmant que l’identité de la personne rencontrée par Brereton n’était toujours pas connue et qu’elle était toujours confidentielle.

La divulgation du nom de la personne empêcherait également d’autres personnes de se présenter pour aider à de futures enquêtes, a-t-elle déclaré.

« Si aucune directive ne pouvait être donnée pour restreindre la manière dont l’identité des personnes … pourrait être divulguée, cela compromettrait la capacité de l’IGADF à mener des enquêtes en privé. »

En août 2018, Roberts-Smith a déposé ses affaires de diffamation très médiatisées contre The Age, The Sydney Morning Herald et The Canberra Times suite à des informations affirmant qu’il avait commis des crimes de guerre en Afghanistan, notamment des meurtres, des actes d’intimidation et de violence domestique.

Masters est l’un des journalistes cités dans ces poursuites dont le jugement n’a pas encore été rendu par la Cour fédérale.

En novembre 2020, Brereton a rendu public son rapport sur les crimes de guerre présumés, révélant des preuves crédibles de 39 homicides illégaux et de deux cas de torture par les troupes australiennes en Afghanistan.

Le juge Thawley a réservé sa décision.

Source link -57