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Les plus grandes plateformes de médias sociaux au monde, Facebook, Twitter, TikTok et d’autres devront sévir contre les contenus illégaux et préjudiciables, sous peine de lourdes amendes en vertu de la loi sur les services numériques de l’Union européenne dès le 25 août.
La Commission européenne désignera aujourd’hui 19 très grandes plateformes en ligne (VLOP) et moteurs de recherche qui seront soumis au contrôle de la vaste loi sur le contenu en ligne. Ces entreprises seront confrontées à des exigences strictes, notamment la suppression rapide des contenus illégaux, la garantie que les mineurs ne sont pas ciblés par des publicités personnalisées et la limitation de la propagation de la désinformation et des contenus préjudiciables comme la cyberintimidation.
« A grande échelle vient une grande responsabilité », a déclaré le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, lors d’un point de presse avec des journalistes. « Au 25 août, soit exactement quatre mois [from] désormais, les plateformes en ligne et les moteurs de recherche comptant plus de 45 millions d’utilisateurs actifs… auront une obligation plus forte. »
Les entreprises désignées avec plus de 45 millions d’utilisateurs dans l’UE comprennent :
— Huit plateformes de médias sociaux, à savoir Facebook, TikTok, Twitter, YouTube, Instagram, LinkedIn, Pinterest et Snapchat ;
— Cinq places de marché en ligne, à savoir Amazon, Booking, AliExpres, Google Shopping et Zalando ;
— D’autres plates-formes, y compris les magasins d’applications d’Apple et de Google, Google Maps et Wikipedia, et les moteurs de recherche Google et Bing.
Ces grandes plateformes devront cesser d’afficher aux utilisateurs des publicités basées sur des données sensibles comme la religion et les opinions politiques. Le contenu généré par l’IA, comme les vidéos et les photos manipulées, connues sous le nom de deepfakes, devra être étiqueté.
Les entreprises devront également procéder à des évaluations annuelles des risques que présentent leurs plateformes sur une série de questions telles que la santé publique, la sécurité des enfants et la liberté d’expression. Ils seront tenus d’exposer leurs mesures sur la manière dont ils s’attaquent à ces risques. Le premier bilan devra être finalisé le 25 août.
« Ces 19 très grandes plateformes en ligne et moteurs de recherche devront repenser complètement leurs systèmes pour assurer un haut niveau de confidentialité, de sécurité et de sûreté des mineurs avec des outils de vérification de l’âge et de contrôle parental », a déclaré Breton.
Des firmes externes vérifieront leurs plans. L’équipe chargée de l’application de la loi au sein de la Commission accédera à leurs données et algorithmes pour vérifier s’ils font la promotion d’une gamme de contenus préjudiciables, par exemple, des contenus mettant en danger la santé publique ou lors d’élections.
Les amendes peuvent aller jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial et des cas d’infraction très graves pourraient entraîner des interdictions temporaires pour les plateformes.
Breton a déclaré que l’un des premiers tests pour les grandes plateformes en Europe sera les élections en Slovaquie en septembre en raison des inquiétudes concernant « la guerre hybride qui se déroule sur les réseaux sociaux, en particulier dans le contexte de la guerre en Ukraine ».
« Je suis particulièrement préoccupé par le système de modération de contenu ou Facebook, qui est une plateforme, jouant un rôle important dans la formation d’opinion par exemple pour la société slovaque », a déclaré Breton. « Meta doit examiner attentivement son système et le réparer, si nécessaire, dès que possible. »
La Commission se rendra également sur Twitter aux États-Unis fin juin pour vérifier si l’entreprise est prête à se conformer à la DSA. « A l’invitation d’Elon Musk, mon équipe et moi-même réaliserons un stress test en direct au siège de Twitter », a ajouté Breton.
TikTok a également demandé à la Commission de vérifier s’il sera conforme mais aucune date n’a encore été fixée.
La Commission est également en train de désigner « quatre à cinq » plates-formes supplémentaires « dans les prochaines semaines ». Des plateformes pornographiques comme PornHub et YouPorn ont déclaré que 33 millions et 7 millions d’Européens visitent leurs sites Web respectifs chaque mois, ce qui signifie qu’ils n’auraient pas à faire face à des exigences supplémentaires pour faire face aux risques qu’ils pourraient représenter pour la société.
Cet article a été mis à jour.