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BERLIN – Le chancelier allemand Olaf Scholz souhaite faire progresser la coopération économique et climatique avec la Chine et désamorcer les tensions sur Taiwan dans le cadre des pourparlers gouvernementaux de haut niveau qu’il prévoit d’organiser en juin.
Scholz et les principaux ministres du Cabinet rencontreront leurs homologues chinois, dirigés par le Premier ministre Li Qiang, pour des consultations gouvernementales bilatérales à Berlin le 20 juin, selon deux personnes informées des plans. Une troisième personne a toutefois averti que la date et le format des pourparlers pourraient encore changer.
Si elles sont confirmées, les pourparlers de haut niveau germano-chinois interviendraient environ une semaine avant le sommet des dirigeants de l’UE les 29 et 30 juin, où les relations UE-Chine seront à l’ordre du jour, comme l’a indiqué le président du Conseil européen, Charles Michel. annoncé cette semaine. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE discuteront également des relations avec la Chine lors d’une réunion informelle en Suède le 12 mai.
L’Allemagne espère utiliser ses pourparlers avec la Chine pour dissuader Pékin de l’escalade des tensions à propos de Taïwan, ce que la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré plus tôt ce mois-ci serait un « scénario d’horreur ». Berlin souhaite également que Pékin cesse son soutien (pas si indirect) à la guerre de la Russie en Ukraine.
Sur le plan économique, la Chine étant le partenaire commercial le plus important de l’Allemagne, le gouvernement de Scholz souhaite ouvrir davantage le marché chinois aux investissements étrangers, d’autant plus que les constructeurs automobiles allemands cherchent à jouer un rôle plus important sur le marché chinois en pleine croissance des véhicules électriques. Scholz a déclaré qu’il souhaitait que les entreprises allemandes « éliminent les risques » de la Chine en diversifiant les chaînes d’approvisionnement, mais a résisté aux appels des États-Unis à rompre les liens économiques avec la République populaire.
« Nous sommes contre le découplage ; nous sommes pour la réduction des risques », a déclaré Scholz le mois dernier à Bruxelles, ajoutant que la conséquence de l’invasion russe de l’Ukraine était que les entreprises du monde entier cherchaient à diversifier leurs chaînes d’approvisionnement.
Baerbock a averti lors de son récent voyage en Chine que l’Allemagne, mais aussi la Chine, seraient particulièrement touchées par l’escalade des tensions dans le détroit de Taiwan, car environ 50% du commerce mondial et 70% de la production mondiale de semi-conducteurs transitent par ces eaux.
Berlin tient également à pousser la Chine, qui représente près d’un tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone, à assumer un rôle plus ambitieux dans la lutte contre le changement climatique.
Le ministre des Finances, Christian Lindner, prévoit de se rendre en Chine début mai pour discuter de la coopération en matière financière, avant la réunion des ministres des Finances du G7 au Japon du 11 au 13 mai.
Le gouvernement allemand rédige également sa première stratégie pour la Chine, mais le document pourrait être retardé jusqu’après les consultations gouvernementales avec la Chine, selon des responsables.