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Le gouvernement français a présenté une vingtaine de jalons à franchir d’ici la fin de l’été sur le front de l’environnement et de l’énergie avant de lancer des discussions plus intensives avec les collectivités locales à l’automne.
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Le 10 mars, la France a adopté sa loi d’accélération des énergies renouvelables, au milieu des critiques selon lesquelles le texte était trop ambigu sur plusieurs points.
Dans le même temps, l’Assemblée nationale a adopté un projet de loi visant à relancer le nucléaire, même si les parlementaires doivent encore donner leur assentiment définitif en mai.
Ces deux lois redonnent un élan bien nécessaire au gouvernement, qui a récemment suscité une colère généralisée en raison de sa campagne impopulaire de réforme des retraites.
L’exécutif a tenté d’insuffler un esprit de renouveau et « d’apaisement », mercredi 26 avril, en présentant une feuille de route de ces projets pour les trois prochains mois.
Outre l’emploi, le pouvoir d’achat, la santé et la réindustrialisation, la feuille de route du gouvernement couvre également la transition écologique.
« Nous entrons dans une nouvelle phase d’action » et « d’accélération », a déclaré la Première ministre Elisabeth Borne dans un discours de présentation de la feuille de route.
Énergie
Premièrement, le gouvernement espère que tous les textes nécessaires à la mise en œuvre de la loi renouvelable seront adoptés par le gouvernement d’ici six mois.
Concernant la réduction des consommations énergétiques, le document annonce une future campagne de communication qui sera lancée mi-juin, alors que la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher déploie déjà depuis octobre dernier son plan pour réduire de 10% la consommation énergétique de la France d’ici 2024. .
Bref, d’ici la fin de l’été, le gouvernement veut déposer « la première version d’un plan d’ensemble qui identifie tous les leviers supplémentaires à mobiliser pour atteindre nos objectifs environnementaux ».
Cela signifie qu’à l’issue d’un conseil de planification prévu en juin, le gouvernement présentera trois textes : sa programmation énergétique pluriannuelle pour les cinq prochaines années, la stratégie bas carbone et le plan en faveur de la biodiversité.
Juste avant la présentation de la feuille de route, le Syndicat de l’industrie nucléaire française (GIFEN) a déclaré vendredi 21 avril que 60 000 à 100 000 nouveaux emplois devraient être créés au cours des 10 prochaines années pour répondre à l’ambitieux programme de relance du nucléaire du gouvernement, annoncé il y a un peu plus d’un an.
Biodiversité et feux de forêt
Le gouvernement a également confirmé que Météo France, le service météorologique national, présentera « prochainement » son application pour alerter la population sur le risque de feux de forêt à l’échelle de chaque département. Le déploiement est officieusement fixé au 1er juin.
Pour lutter contre la sécheresse, l’une des principales causes des incendies d’été, le gouvernement a également présenté un plan de réduction de la consommation d’eau à travers le pays. Une campagne d’information sera menée d’ici fin juin, trois mois après la présentation officielle par le président Emmanuel Macron de son plan de lutte contre la sécheresse.
Le gouvernement soumettra également un projet de loi sur la prévention des incendies au débat parlementaire à partir du 15 mai, ajoute le document.
Transport
Des mesures ont également été prises dans le domaine des transports.
Outre l’annonce de la tenue du premier comité interministériel sur le vélo en mai, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé que 100 milliards d’euros seraient consacrés au « lancement des services express métropolitains régionaux dans une dizaine de territoires » d’ici 2040.
En ce qui concerne l’aviation, le gouvernement a déclaré qu’il présenterait ses plans d’ici juin, en se concentrant sur le soutien aux carburants d’aviation durables et à l’innovation technologique.
L’annonce fait suite à un accord conclu mercredi 26 avril lorsque les négociateurs de l’UE ont ratifié de nouvelles règles pour les carburéacteurs verts, y compris un mandat pour incorporer une part minimale de carburants durables dans les aéroports de l’UE.
Faire participer les autorités locales
Le secteur privé sera responsable d’au moins la moitié des efforts à fournir dans tous ces domaines, a ajouté Borne.
« La feuille de route de décarbonation des grands secteurs industriels et des 50 sites les plus émetteurs » en France sera finalisée en juin, a-t-elle ajouté.
Pour conclure, le gouvernement a également donné un avant-goût des initiatives futures, annonçant qu’à partir de septembre, un dialogue avec les collectivités locales sera mis en place « afin de définir les objectifs quantifiés [carbon] objectif de réduction pour chaque territoire et les leviers pour y parvenir ».
« Je veux donner plus de marge de manœuvre aux territoires pour adapter les règles nationales aux réalités locales », a déclaré Borne.
[Edited by Frédéric Simon/Zoran Radosavljevic]