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Les gens avaient fui vers le Soudan pour échapper au conflit et à la persécution dans leur pays d’origine, mais ils sont à nouveau en mouvement.
Alors que les vols d’évacuation au Soudan continuent de ramener des diplomates et des citoyens étrangers dans leur pays ou en lieu sûr dans des pays tiers, de nombreuses personnes, y compris des réfugiés, sont laissées à elles-mêmes.
Les combats ont continué à secouer diverses villes du Soudan malgré une pression américaine et africaine pour prolonger une trêve précaire entre l’armée soudanaise et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF).
Le conflit entre les deux parties belligérantes a jusqu’à présent fait des centaines de morts, fermé plus de 60% des hôpitaux et entraîné le déplacement de milliers de personnes, selon diverses agences des Nations Unies.
De nombreux Soudanais ont fui vers l’Égypte voisine ou ont été déplacés à l’intérieur du pays. Les réfugiés vulnérables qui avaient cherché la sécurité au Soudan cherchent maintenant désespérément à quitter le pays.
Des vidéos circulant sur les plateformes de médias sociaux montrent des réfugiés rohingyas ainsi que des Yéménites et des Syriens bloqués au Soudan sans méthode d’évacuation claire. Une famille rohingya est vue en train d’appeler à l’aide, le père d’une famille – avec deux jeunes enfants et une femme – disant que « la situation est très mauvaise ».
« Nous avons peur. Nous avons besoin d’une zone de sécurité car ici la situation est très mauvaise, des combats très violents », explique l’homme, qui n’a pas été identifié. On le voit portant une pancarte sur laquelle on peut lire : « S’il vous plaît, aidez-nous. »
Après avoir fui la persécution aux mains de l’armée au Myanmar, les réfugiés rohingyas se retrouvent au milieu d’un autre conflit, sans qu’aucun État ou organisme ne se charge de les évacuer vers la sécurité.
Les Rohingyas sont un groupe ethnique majoritairement musulman qui vit au Myanmar à majorité bouddhiste depuis des siècles. Ils se sont vu refuser la citoyenneté au Myanmar depuis 1982, ce qui les a rendus effectivement apatrides. Depuis la fin des années 1970, près d’un million de Rohingyas ont fui le Myanmar en raison de persécutions généralisées.
Des étudiants yéménites sont également bloqués au Soudan, car leur pays reste en proie à des crises. Une vidéo sur les réseaux sociaux montre plusieurs étudiants qui disent que le gouvernement n’a fourni aucune aide.
« Nous, la communauté yéménite de Khartoum, lançons un appel à l’aide », déclare l’un des étudiants bloqués dans la capitale soudanaise. « Nous, les étudiants, appelons à l’aide après avoir vécu sous des bombardements constants, des bombardements d’avions de combat et des bruits de bombardements ».
L’étudiant a déclaré que son groupe avait demandé l’aide de leur gouvernement au Yémen, « mais en vain ».
Au Yémen, les négociations se poursuivent actuellement entre l’Arabie saoudite et les Houthis pour trouver un accord pour mettre fin au conflit, qui a débuté en 2014.
Une autre vidéo montrerait un groupe de Syriens bloqués depuis des jours sans réponse officielle à leurs appels à l’aide.
On entend un homme, qui n’a pas été identifié, dire que le nombre de Syriens qui s’étaient rassemblés avec lui augmentait d’heure en heure. « Nous attendons l’arrivée du consul saoudien pour nous aider à l’évacuation », dit-il.
L’Arabie saoudite a été l’un des premiers pays à annoncer les évacuations de ses citoyens bloqués du Soudan, ainsi que de « plusieurs ressortissants de pays frères et amis », selon le ministère saoudien des Affaires étrangères.
Le conflit en Syrie a commencé il y a 12 ans, lorsque des manifestants sont descendus dans la rue pour manifester contre le gouvernement du pays et le président Bachar al-Assad.
Les protestations ont rapidement pris une nature révolutionnaire, exigeant la « chute du régime », mais, après une répression brutale du gouvernement, le soulèvement s’est transformé en guerre, entraînant plusieurs puissances extérieures, déplaçant des millions de personnes et tuant des centaines de milliers.
L’économie syrienne s’est détériorée, 90 % de la population vivant désormais sous le seuil de pauvreté, selon le Programme alimentaire mondial.