Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
L’afflux de céréales ukrainiennes en franchise de droits a provoqué la fureur des agriculteurs en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, en Roumanie et en Bulgarie.
Vendredi, les pays de l’Union européenne ont fait le premier pas vers la prolongation d’un an de la suspension actuelle des droits de douane et des droits sur les céréales ukrainiennes entrant sur le marché intérieur.
La suspension, qui s’applique à un large éventail de produits agricoles, vise à aider Kiev à soutenir son économie en difficulté et à permettre aux moyens d’acheminer ses céréales vers les pays en développement, un effort qui a été gravement compliqué par le contrôle étroit de la Russie sur la route de la mer Noire.
Le texte juridique va maintenant être envoyé au Parlement européen, puis revenir aux États membres pour approbation finale, ce qui est censé avoir lieu avant l’expiration du régime actuel le 5 juin.
« Nous saluons cette première approbation mais ce n’est pas la fin du processus », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne en réaction à la décision de vendredi.
La décision positive prise par les ambassadeurs contraste avec les interdictions de grande envergure que la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et la Bulgarie ont imposées aux céréales et autres denrées alimentaires ukrainiennes, une controverse qui a fait la une des journaux internationaux et mis en doute la solidarité du bloc avec la nation déchirée par la guerre. .
Les quatre pays d’Europe de l’Est, ainsi que la Roumanie, se plaignent depuis des semaines l’offre excédentaire de céréales ukrainiennes en franchise de droits remplissait les entrepôts, faisait baisser les prix pour les agriculteurs locaux et favorisait une concurrence déloyale.
Les plaintes se sont intensifiées de façon spectaculaire il y a deux semaines, lorsque la Pologne et la Hongrie ont annoncé des interdictions unilatérales sur une série de produits agricoles ukrainiens, dont le blé et le maïs. La Slovaquie et la Bulgarie ont rapidement emboîté le pas avec leurs propres interdictions, tandis que la Roumanie a publiquement rassemblé une démarche similaire.
Cette décision a pris Bruxelles par surprise et contraint la Commission européenne à émettre une réprimande publiquerappelant aux États membres que la politique commerciale relève de la compétence exclusive de l’exécutif.
Depuis lors, la Commission a été impliquée dans des discussions en coulisses avec le groupe des pays de l’Est afin de trouver une solution commune et négociée.
Les pourparlers sont toujours en cours et une percée n’a pas encore vu le jour.
Bruxelles a proposé une série de mesures « exceptionnelles » qui permettraient le transit de quatre produits ukrainiens – blé, maïs, colza et graines de tournesol – à travers les cinq pays mais sans être achetés pour la consommation intérieure ni stockés sur leurs territoires.
En pratique, cela reviendrait à légaliser les interdictions sous le couvert d’un cadre européen.
La Commission a également proposé une enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir les agriculteurs touchés, mais son versement est considéré comme contingent sur la levée des interdictions unilatérales.
Les cinq pays d’Europe de l’Est souhaitent que l’exécutif élargisse encore la liste des produits ukrainiens qui relèveront du régime de transit unique afin d’inclure éventuellement les œufs, les produits laitiers, la viande et les produits agricoles similaires.
La Commission insiste sur le fait que toute inscription supplémentaire devra être basée sur des données qui prouvent un impact préjudiciable sur les agriculteurs locaux.
Malgré les interdictions persistantes, aucun pays ne s’est opposé à la décision lors des discussions de vendredi entre les ambassadeurs, ont déclaré plusieurs diplomates à Euronews.
Les cinq pays d’Europe de l’Est ne détiennent pas suffisamment de voix pour former une soi-disant minorité de blocage.
Le règlement, cependant, doit encore passer par le cycle législatif du Parlement européen, puis revenir au Conseil de l’UE, ce qui signifie que son avenir n’est pas encore scellé.
Néanmoins, les diplomates suggèrent qu’un vote négatif est peu probable étant donné l’impératif de maintenir l’unité européenne face à l’agression de la Russie.
La prolongation proposée, qui comprend un nouveau mécanisme de sauvegarde pour faire face à l’instabilité du marché, courrait jusqu’au 5 juin 2024.