Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 10/05/2023 – 17:34Modifié: 10/05/2023 – 17:32 Abou Dhabi (AFP) – Le chef du pétrole émirati à la tête des pourparlers de l’ONU sur le climat de cette année a déclaré mercredi que le monde devait prendre au sérieux les nouvelles technologies de capture des émissions, plutôt que de se concentrer uniquement sur le remplacement des combustibles fossiles par des énergies renouvelables. Sultan Al Jaber a déclaré que les énergies renouvelables telles que le solaire et l’éolien « ne peuvent pas être la seule réponse », en particulier dans les industries de l’acier, du ciment et de l’aluminium, où les émissions sont particulièrement difficiles à réduire.Alors que les principaux producteurs de pétrole, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, vantent la capture et le stockage du carbone comme remède au réchauffement climatique, certains experts avertissent que la technologie naissante n’a pas fait ses preuves et est coûteuse, et ne devrait pas remplacer les efforts visant à éliminer progressivement les hydrocarbures. Anomalies de température en avril ©Simon MALFATTO / AFP « Les énergies renouvelables ne sont pas et ne peuvent pas être la seule réponse », a soutenu Al Jaber, qui est à la fois le chef du géant pétrolier ADNOC et l’envoyé climatique du pays. »Si nous voulons vraiment réduire les émissions industrielles, nous devons prendre au sérieux les technologies de capture du carbone », a-t-il déclaré lors de l’événement Climate Tech des Émirats arabes unis à Abu Dhabi. »Nous devons éliminer progressivement les émissions », a ajouté Al Jaber, réitérant sa position selon laquelle le brut reste indispensable à l’économie mondiale et crucial pour financer la transition énergétique.Problème de champ de bataille COPLe débat entre la capture du carbone et la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles se profile comme un champ de bataille clé lors de la COP28, qui débutera en novembre à Dubaï, la plaque tournante commerciale des Émirats arabes unis. Une photo prise en Finlande le 3 mai 2023 montre des morceaux de glace dérivant dans le golfe de Botnie près du rivage au début du printemps © Olivier MORIN / AFP/Dossier Plus tôt cette année, le groupe d’experts sur le climat de l’ONU (GIEC) a déclaré que le monde risquait de franchir le seuil clé de réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius d’ici une décennie environ, appelant à une réduction drastique des émissions de réchauffement de la planète.L’une des transformations les plus rapides devra être dans l’énergie, selon le rapport, l’énergie solaire et éolienne se développant déjà de manière spectaculaire.Les principales économies prennent des mesures clés, l’Union européenne interdisant les ventes de nouvelles voitures à combustibles fossiles à partir de 2035 et prévoyant de presque doubler la production d’énergie renouvelable d’ici 2030. Une ville pakistanaise endommagée par les crues soudaines de la rivière Swat dans la province de Khyber Pakhtunkhwa. Le Pakistan a été frappé par des pluies de mousson sans précédent à l’été 2022 qui ont plongé un tiers du pays sous l’eau © Aamir QURESHI / AFP Mais les émissions de gaz à effet de serre provenant des infrastructures existantes de combustibles fossiles pousseront toujours le monde au-delà de 1,5 ° C à moins que les technologies coûteuses et émergentes de capture et de stockage du carbone ne soient utilisées, a déclaré le GIEC. »Le coût reste un obstacle », a déclaré Al Jaber, président désigné de la COP28.Il a déclaré que les décideurs politiques doivent inciter les entreprises à commercialiser des solutions technologiques, notamment le captage et le stockage du carbone (CSC) et le captage direct de l’air (DAC). « Les énergies renouvelables ne sont pas et ne peuvent pas être la seule réponse », a déclaré Al Jaber, qui est à la fois le chef du géant pétrolier ADNOC et l’envoyé climatique du pays. © Karim SAHIB /AFP Le CSC absorbe la pollution par le CO2 provenant de la production d’énergie et de l’industrie lourde et la stocke sous terre, l’empêchant ainsi de pénétrer dans l’atmosphère.En revanche, le captage direct de l’air – encore balbutiant – élimine le CO2 directement de l’air ambiant, ce qui en fait une technologie « à émissions négatives ». »Une distraction que nous ne pouvons pas nous permettre »Certains écologistes sont sceptiques quant à l’accent mis sur la capture du carbone, Rex Weyler de Greenpeace l’ayant qualifié l’année dernière d' »arnaque ». »Les technologies de compensation carbone sont une distraction que nous ne pouvons pas nous permettre », a déclaré mercredi à l’AFP Julien Jreissati, directeur de programme chez Greenpeace MENA. L’aggravation des sécheresses a frappé l’Irak et, au cours des quatre dernières années, a incité les autorités irakiennes à limiter drastiquement les zones cultivées © Hayder INDHAR / AFP/Dossier « Ils n’ont pas encore été commercialement viables et n’ont pas fait leurs preuves à grande échelle malgré des années de développement et des milliards de dollars d’investissement. »Selon l’Agence internationale de l’énergie, il existe environ 35 installations commerciales dans le monde qui appliquent le captage, l’utilisation et le stockage du carbone aux processus industriels, à la transformation du carburant et à la production d’électricité, avec une capacité annuelle totale de captage de près de 45 millions de tonnes de CO2.Les émissions mondiales actuelles de CO2 de toutes les sources sont d’environ 40 milliards de tonnes.Les nouvelles technologies DAC ne représentent qu’une infime fraction – environ 0,1% – de l’élimination mondiale du dioxyde de carbone, selon la première évaluation mondiale de l’élimination du CO2 en janvier.Le rapport indique qu’il sera impossible de plafonner le réchauffement climatique à des niveaux vivables sans augmenter massivement l’extraction du dioxyde de carbone qui réchauffe la planète de l’atmosphère. © 2023 AFP
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