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Ostende (Belgique) (AFP) – Les visiteurs de la côte belge doivent s’habituer aux visiteurs de la mer du Nord qu’ils n’ont pas vus depuis un moment – des dizaines de phoques qui utilisent la courte côte sablonneuse comme lieu de repos.
La raison? Pendant la longue période de restrictions de Covid entre début 2020 et début 2022, les mammifères marins ont trouvé les étendues sablonneuses calmes, sans les foules habituelles.
Maintenant que les gens reviennent et avant ce qui pourrait être une saison estivale exceptionnelle, le défi pour les groupes belges de protection des animaux est d’éduquer le public sur la façon de coexister avec des dizaines de phoques qui subissent des temps d’arrêt.
Le nombre exact de phoques utilisant la côte est difficile à cerner mais se situe probablement entre 100 et 200, selon Kelle Moreau, biologiste marine porte-parole de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique.
Les deux espèces qui se dandinent ici sont les phoques gris, dont les adultes peuvent peser 300 kilogrammes (660 livres), et les phoques communs ou communs, un mammifère plus petit qui pèse jusqu’à 165 kilogrammes.
Les plages, cependant, sont essentielles pour les bébés phoques, qui restent en relative sécurité sur terre jusqu’à ce qu’ils aient suffisamment faim pour que leur instinct les pousse à aller dans la mer pour trouver de la nourriture.
C’est pourquoi, explique Moreau, il est vital que les humains ne les nourrissent pas.
« Au début de leur vie, les chiots doivent passer quelques jours sur la plage jusqu’à ce qu’ils aient faim. Si quelqu’un les nourrit, ils n’iront pas dans la mer et n’apprendront pas à chasser », a-t-il déclaré.
Pour éloigner les baigneurs, des bénévoles délimitent les zones utilisées par les phoques.
Dans un endroit près de la principale ville côtière de Belgique, Ostende, une douzaine de personnes se tiennent derrière une corde fascinées par deux phoques sur le sable.
Autour de ces zones, des bénévoles de l’équipe North Seal portant des gilets orange fluo informent les gens que les chiens doivent être tenus en laisse.
« On se relaient toute la journée, de 7h du matin à 22h ou 23h le soir », explique à l’AFP Inge de Bruycker, fondatrice du groupe, entre deux appels aux passants curieux pour qu’ils soient moins bruyants.
Les phoques « doivent être laissés seuls car ils sont très stressés très rapidement.
« Et quand vous vous approchez d’eux, s’ils retournent nager, ils peuvent se noyer. S’ils sont fatigués, ils peuvent se noyer. »
Il est important d’éloigner les chiens, a-t-elle dit, car « les phoques ont mordu des chiens et les chiens ont mordu des phoques ».
« Nous ne voulons pas que cela arrive aux gens, surtout pas aux enfants. »
Phoques blessés
North Seal Team, créée peu de temps après l’imposition des restrictions de Covid en Belgique, a travaillé avec les autorités municipales d’Ostende pour élaborer des règles de comportement autour des phoques échoués, notamment en accordant aux animaux 30 mètres (yards) de distance de sécurité.
Pour les mammifères marins, le retour d’hommes sur des côtes qu’ils croyaient désertes est un ajustement.
« Les phoques ont pris l’habitude de venir se reposer sur les plages et les gens sont généralement contents quand ils les voient. Ils veulent les caresser, prendre des selfies avec eux », a déclaré Moreau, qui travaille pour l’Institut belge des sciences naturelles.
Certaines personnes ont cru à tort que les phoques s’étaient échoués par inadvertance et ont tenté de les repousser dans la mer. « Mais ce sont des animaux sauvages ! il a dit.
Dans certains cas, cependant, les phoques ont besoin de soins humains directs.
C’est le rôle du Seal Rehabilitation Center.
Il est situé dans l’aquarium Sea Life Blankenberge, à une vingtaine de kilomètres d’Ostende.
Les bénévoles de l’équipe North Seal Team la contactent via des groupes WhatsApp lorsqu’ils rencontrent un phoque qui pourrait nécessiter une attention particulière.
De plus en plus de personnes se promenant sur les plages entrent également en contact.
« Ils nous envoient des images de l’animal et nous décidons si nous devons intervenir ou non », a déclaré Steve Vermote, directeur de Sea Life Blanenberge.
« Nous avons en fait plus d’interventions parce que certains phoques sont parfaitement capables de survivre dans la nature et ils pourraient avoir une blessure mineure, mais nous voyons des phoques avec de plus grosses blessures ces jours-ci. »
La plupart des animaux traités sont relâchés au bout de deux mois. Mais certains, comme une femme aveugle nommée Lily, sont pris en charge indéfiniment.
L’an dernier, le centre a traité une dizaine de phoques gris et trois phoques communs.
Il a également soigné plusieurs phoques souffrant de blessures au cou, probablement causées par un type de filet de pêche fixe qu’ils ne repèrent pas facilement.
L’Institut royal des sciences naturelles affirme que ces types de filets ont été à l’origine de dizaines de décès de phoques en 2021, ce qui a conduit la Belgique à les interdire pour la pêche récréative.
L’année dernière, les restes de 54 phoques ont été dénombrés sur les plages belges, selon l’institut, notant que c’était la moitié du nombre de 2021.
Pour Moreau, c’est une indication que la nouvelle interdiction fonctionne et que les humains et les phoques sont capables de trouver des moyens de coexister.
© 2023 AFP