Customize this title in frenchLa réforme de la loi électorale a lieu Conseil fédéral – plainte constitutionnelle annoncée

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Bundestag

La coalition du SPD, des Verts et du FDP avait décidé d’une réforme de la loi électorale afin de réduire définitivement le Bundestag, qui avait gonflé à 736 députés, à 630 députés.

(Photo: dpa)

Berlin Le Conseil fédéral a laissé passer la réforme controversée de la loi électorale. Dans la chambre d’État vendredi à Berlin, il n’y avait pas de majorité pour la demande de la Bavière d’appeler le comité de médiation. Cela signifie que le projet, qui ne nécessite pas l’approbation du Bundesrat, peut entrer en vigueur. Le Premier ministre bavarois Markus Söder (CSU) a annoncé que l’État libre intenterait une action en justice devant la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe.

Le projet est politiquement erroné, inconstitutionnel et divise l’Allemagne. « Des régions entières sont défavorisées et exclues », a déclaré Söder au Conseil fédéral. Les critiques sont également venues du Premier ministre de Saxe-Anhalt, Reiner Haseloff (CDU). Il a qualifié la loi de « mauvaise » et de « mauvaise ». C’est dommage pour le parlementaire et la démocratie en général.

L’objectif de la réforme est de limiter le nombre de députés à 630 au Bundestag, qui est désormais passé à 736 députés. Cet objectif doit être atteint en supprimant les mandats dits de surplomb et de compensation et la clause dite du mandat de base.

Les mandats excédentaires surviennent lorsqu’un parti remporte plus de mandats directs grâce aux premiers votes qu’il n’a droit de sièges en fonction du résultat du second vote. Afin de rétablir l’équilibre des forces entre les partis après les seconds votes, ces surplombs ont jusqu’ici été pourvus de mandats compensatoires. Cela a rendu le Bundestag de plus en plus grand.

Si, à l’avenir, un parti remporte plus de mandats directs qu’il n’en a le droit sur la base du résultat du second vote, la réforme de la loi électorale devrait réduire le nombre de candidats directs par l’arrière : ceux qui ont le résultat le plus faible n’obtiendraient plus un siège au Bundestag, ce qui éliminerait alors la nécessité de pourvoir par des mandats égalitaires pour rétablir l’équilibre des pouvoirs.

La clause dite du mandat de base doit également être supprimée. Jusqu’à présent, cela a permis aux partis d’entrer au Bundestag avec la force de leur deuxième résultat de vote s’ils se situent sous la barre des 5% mais remportent au moins trois mandats directs. Die Linke en a profité en 2021. La CSU est arrivée à 5,2% en 2021, mais a remporté presque tous les mandats directs en Bavière. La CSU et la CDU forment un groupe parlementaire au Bundestag.

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