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Les tensions sur une région contestée et agitée augmentent, l’efficacité de la mission de maintien de la paix russe étant une grave préoccupation
Les dirigeants arménien et azerbaïdjanais se sont rencontrés pour des pourparlers à Bruxelles dans un contexte de tension renouvelée à la frontière entre les deux pays, qui se battent pour le contrôle de l’enclave du Haut-Karabakh depuis une trentaine d’années.
La discussion entre le Premier ministre arménien Nikol Pashinian et le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a été médiatisée par le président du Conseil européen Charles Michel, qui a également tenu une réunion bilatérale avec Pashinian samedi soir et avec Aliyev dimanche matin.
Les pourparlers interviennent à la suite de nouveaux affrontements à la frontière entre les deux pays du Caucase. Jeudi, un soldat azerbaïdjanais a été tué et quatre soldats arméniens blessés dans d’autres affrontements, et vendredi, Erevan a annoncé qu’un soldat arménien avait été tué et deux autres blessés par les forces azerbaïdjanaises.
Pashinian a accusé l’Azerbaïdjan de chercher à « saper les pourparlers » prévus à Bruxelles et a déclaré qu’il y avait « très peu » de chances de parvenir à un accord de paix avec Aliyev lors de la réunion.
Début mai, les délégations arménienne et azerbaïdjanaise se sont rencontrées pour des pourparlers intenses de quatre jours parrainés par les États-Unis. Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, s’est dit satisfait des « progrès tangibles » lors des pourparlers à Washington, affirmant qu’un accord de paix était « en vue ».
Une nouvelle rencontre entre Pashinian et Aliyev est déjà prévue en Moldavie le 1er juin en marge du deuxième sommet de la Communauté politique européenne. Charles Michel, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz seront tous impliqués.
L’impasse sans fin
Les deux pays du Caucase ont mené deux guerres au début des années 1990 et en 2020 pour le contrôle du Haut-Karabakh, une région montagneuse à majorité arménienne qui a fait sécession de l’Azerbaïdjan il y a plus de trois décennies.
Après la courte guerre qui a vu l’Azerbaïdjan reprendre du territoire dans la région séparatiste à l’automne 2020, Bakou et Erevan ont conclu un cessez-le-feu promu par la Russie. Depuis, des casques bleus russes sont déployés dans le Haut-Karabakh, mais l’Arménie se plaint depuis plusieurs mois de leur inefficacité.
Le gouvernement russe a été contrarié par les tentatives occidentales de négocier un nouvel accord de paix, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov insistant sur le fait qu’il n’y a « pas d’alternative » à l’accord de cessez-le-feu négocié par le Kremlin en 2020.
Les tensions ont récemment refait surface lorsque Bakou a annoncé, le 23 avril, la mise en place d’un premier poste de contrôle routier à l’entrée du corridor de Latchine, seul axe reliant l’Arménie à l’enclave séparatiste, déjà soumise à un blocus qui a provoqué des pénuries et coupures de courant.
Washington a appelé jeudi les deux dirigeants à « s’accorder pour éloigner leurs troupes de la frontière ».