Customize this title in frenchLe Parti basque met en colère les familles des victimes de l’ETA en ajoutant d’anciens terroristes à la liste électorale

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Les familles des victimes de l’ancien groupe terroriste ETA sont restées en colère après que le parti basque indépendantiste EH Bildu ait inscrit 44 anciens membres condamnés de l’ETA sur ses listes officielles pour les élections régionales et municipales.

La décision d’EH Bildu d’inclure d’anciens membres de l’ETA, dont sept ont été condamnés pour meurtre, dans certaines de ses 300 listes pour les élections municipales au Pays basque et en Navarre (nord) a suscité un âpre débat dans les milieux politiques de la région et à Madrid, dans une campagne particulièrement houleuse.

Parmi les premiers politiciens à réagir, le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska (PSOE), a considéré la décision d’EH Bildu comme une « insulte à la démocratie » et « un préjudice grave aux victimes du terrorisme », a rapporté EFE.

Euskal Herria Bildu (EH Bildu, « Réunir Euskal Herria » en basque) est une coalition de partis basques indépendantistes et nationalistes. Fondé en 2012, il compte quatre députés au parlement. Son chef (« coordinateur général ») est l’ancien membre de l’ETA Arnaldo Otegi.

Pendant ce temps, le leader de l’opposition de centre-droit Partido Popular (PP/EPP), Alberto Núñez Feijóo, a déclaré samedi qu’il était non seulement indécent d’avoir d’anciens membres de l’ETA sur les listes d’EH Bildu, mais qu’il est également indécent que le PSOE ait le soutien du parti indépendantiste basque au Parlement pour approuver certaines de ses politiques.

Une « provocation » aux victimes

Parmi les familles des victimes de l’ETA, les réactions ont été vives : Daniel Portero, président de l’organisation Dignidad y Justicia (Dignité et justice), a exhorté le parquet espagnol à vérifier si cette décision est conforme aux dispositions de la loi sur les partis politiques.

L’Asociación de Víctimas del Terrorismo (Association des victimes du terrorisme, AVT), qui a analysé les peines des 44 candidats de l’EH Bildu, a souligné qu’ils avaient tous purgé leur peine de disqualification et qu’il n’y avait donc pas de motif d’inéligibilité, radio et télévision régionales basques EITB signalé.

Portero, fils de l’ancien procureur général d’Andalousie, Luis Portero, assassiné par l’ETA en octobre 2000, a souligné que les candidatures controversées pourraient représenter « une violation flagrante » de la loi sur les partis politiques, « car la formation politique EH Bildu comprend des personnes condamnées du terrorisme sur ses listes », ce qui conduirait à « leur mise hors la loi ».

Pendant ce temps, Consuelo Ordóñez, présidente du groupe Victimes du terrorisme au Pays basque (Covite), a déclaré que l’initiative d’EH Bildu est une « provocation » et le résultat d’un « déficit démocratique » et a exhorté le PSOE et le PP à adopter « des critères politiques et éthiques minimaux » à ce sujet.

Cinq ans après la fin officielle d’ETA, des plaies toujours ouvertes

Ordóñez, sœur de Gregorio Ordóñez, un conseiller du PP à Saint-Sébastien assassiné en janvier 1995, a critiqué le PSOE pour « ne pas prendre position » sur sa proposition et le PP pour « l’utilisation politique du terrorisme », a rapporté El País.

Le 3 mai, l’Espagne a commémoré les cinq ans de la fin officielle de l’ETA (Euskadi Ta Askatasuna, Pays Basque et Liberté, en basque). Le groupe a tué quelque 840 personnes au cours de ses 60 années de terreur (1958/60-2018).

Dans la déclaration « Déclaration finale de l’ETA au peuple basque », le groupe a expliqué que sa fin formelle signifiait « le démantèlement total de toutes ses structures ». Il a également précisé que le moment était venu pour « la fin de sa trajectoire et de son activité politique ».

(Fernando Heller | EuroEFE.EURACTIV.es)

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