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Un juge d’instruction français a émis mardi un mandat d’arrêt international contre le président de la banque centrale libanaise Riad Salameh, a indiqué une source proche du dossier.
Salameh ne s’est pas présenté plus tôt pour être interrogé par les enquêteurs français qui veulent savoir comment il a amassé des actifs importants à travers l’Europe, a déclaré son avocat.
Les enquêteurs soupçonnent Salameh d’avoir construit son réseau d’actifs immobiliers et bancaires à l’aide d’un système financier frauduleux complexe et d’un détournement massif de fonds publics libanais au cours de ses trois décennies en tant que patron de la banque centrale.
L’audience de mardi aurait été l’occasion de porter plainte contre lui.
Son avocat, Pierre-Olivier Sur, a déclaré à l’AFP que la convocation avait été envoyée trop près du jour et était donc « invalide ».
Une source judiciaire libanaise a déclaré à l’AFP cette semaine que les autorités libanaises n’avaient pas signifié la convocation à Salameh, malgré quatre tentatives de la police pour la remettre à la banque centrale.
Après que Salameh ne se soit pas présenté mardi, le magistrat en charge de l’affaire avait la possibilité de délivrer une nouvelle convocation, mais a plutôt décidé de délivrer un mandat d’arrêt international contre lui.
Salameh, 72 ans, mis en examen en France depuis juillet 2021, réfute les accusations.
Depuis le début de l’année, des magistrats de pays européens se sont rendus à trois reprises au Liban pour interroger le banquier central et son entourage.
Au moins deux personnes ont été inculpées dans le cadre de l’affaire en France.
« Un jour ou l’autre, il sera arrêté », a déclaré William Bourdon, un avocat militant français qui représente deux associations parmi les plaignants.
Mais, a ajouté Bourdon, Salameh bénéficiait « d’une obstruction systématique de la part de certains magistrats libanais, en totale contradiction avec leurs obligations envers la France ».
L’avocat de Salameh a rejeté la délivrance d’un mandat mardi.
« Je vois cela purement et simplement comme un abus de pouvoir », a déclaré Sur.
Les implications du mandat d’arrêt n’étaient pas immédiatement claires.
Le Liban n’extrade pas ses ressortissants.
Salameh pourrait quant à lui risquer d’être arrêté lorsqu’il se rend dans d’autres pays.
En mars 2022, la France, l’Allemagne et le Luxembourg ont gelé des avoirs d’une valeur de 120 millions d’euros (130 millions de dollars) qui appartiendraient à Salameh.
La cour d’appel de Paris doit examiner plus tard ce mois-ci si la partie française des saisies a été effectuée légalement.
Salameh dirige la banque centrale du Liban depuis 1993.
(AFP)