Customize this title in frenchAntidote possible découvert pour le champignon le plus meurtrier : étude

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Paris (AFP)- Des chercheurs ont déclaré mardi qu’un colorant médical déjà largement utilisé réduit les effets toxiques des champignons mortels chez les souris, suscitant l’espoir d’un premier antidote ciblé contre le champignon le plus meurtrier au monde.

L’équipe dirigée par la Chine a déclaré que le colorant, qui n’a pas encore été testé comme antidote sur l’homme mais a déjà été approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis (US FDA) pour d’autres utilisations, a le potentiel de « sauver de nombreuses vies ».

On estime que l’Amanita phalloides, communément appelée calotte mortelle, est à l’origine de plus de 90 % de tous les décès dus à l’empoisonnement aux champignons dans le monde.

Ils ressemblent souvent à d’autres espèces de champignons que les gens aiment cueillir dans la nature, mais en manger seulement la moitié peut provoquer une insuffisance hépatique ou rénale mortelle.

Bien qu’originellement originaires d’Europe, les décès se sont propagés à travers le monde, causant plus de 38 000 maladies et près de 800 décès rien qu’en Chine entre 2010 et 2020.

Pour une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Communications, les chercheurs ont cherché à cibler l’alpha-amanitine, la principale toxine produite par les champignons.

Ils ont utilisé le dépistage CRISPR à l’échelle du génome, une technique relativement nouvelle qui a aidé les chercheurs à comprendre le rôle que jouent des gènes spécifiques dans les infections et les empoisonnements.

L’équipe avait précédemment utilisé cette technologie pour trouver un antidote potentiel contre la méduse-boîte, l’un des animaux les plus venimeux au monde.

Le criblage CRISPR a identifié que la protéine STT3B était l’un des principaux responsables des effets toxiques de l’empoisonnement de la capsule mortelle.

L’équipe a parcouru une base de données de médicaments déjà approuvés par la FDA américaine et en a trouvé un qui pourrait potentiellement bloquer la protéine.

– ‘Connexion inattendue’ –

C’est un colorant fluorescent appelé vert d’indocyanine, qui est administré par voie intraveineuse. Il est largement utilisé depuis des décennies aux États-Unis, en Europe et ailleurs pour l’imagerie diagnostique, permettant aux médecins de mesurer les fonctions hépatique et cardiaque.

Qiaoping Wang, chercheur à l’université chinoise Sun Yat-sen et auteur principal de l’étude, a déclaré à l’AFP qu' »en découvrant ce lien inattendu, l’équipe de recherche a été naturellement surprise ».

L’équipe a d’abord testé l’antidote sur des cellules hépatiques dans une boîte de Pétri, puis sur des souris.

Dans les deux cas, il « a démontré un potentiel significatif pour atténuer l’impact toxique » de l’empoisonnement aux champignons, a déclaré Wang.

« Cette molécule détient un immense potentiel pour traiter les cas d’empoisonnement humain aux champignons et pourrait constituer le tout premier antidote spécifique avec une protéine ciblée », a-t-il déclaré.

« Cela pourrait sauver de nombreuses vies s’il est aussi efficace chez l’homme que chez la souris. »

L’équipe a maintenant l’intention de mener des essais sur des humains en utilisant le colorant comme antidote de la mort.

Un extrait de graines de chardon-Marie appelé silibinine a déjà été utilisé pour traiter l’empoisonnement au capuchon mortel, mais son fonctionnement exact n’est pas clair.

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