Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Publié le: Modifié:
Addis-Abeba (AFP) – Les rebelles de la région éthiopienne d’Oromia ont accusé mercredi le gouvernement de lancer une offensive militaire à grande échelle contre eux après la fin des pourparlers de paix entre les deux parties sans accord.
L’Armée de libération d’Oromo (OLA) a déclaré que les forces gouvernementales avaient lancé une « offensive totale » dans un certain nombre de régions d’Oromia après la fin des négociations au début du mois.
Le porte-parole de l’OLA, Odaa Tarbii, a déclaré dans un message à l’AFP que l’action militaire était « contraire à l’esprit de désescalade que nous avions espéré », même s’il n’y avait pas de cessez-le-feu formel.
« Nous percevons cela comme une tentative d’obtenir un effet de levier et de nous forcer à accepter leurs conditions, mais ils ne doivent pas confondre notre engagement en faveur de la paix avec un signe de faiblesse », a-t-il ajouté.
Odaa a déclaré que l’OLA laissait la porte ouverte à la poursuite des négociations, mais a ajouté qu’aucune date n’avait été fixée pour une autre série de pourparlers.
Il n’a pas été possible de vérifier de manière indépendante l’affirmation de l’OLA et les représentants du gouvernement fédéral n’ont pas répondu aux demandes de commentaires de l’AFP.
Le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed et l’OLA, désignée « groupe terroriste par Addis-Abeba en 2021 », ont lancé fin avril des pourparlers de paix dans la région semi-autonome de Zanzibar en Tanzanie.
Ils se sont terminés le 3 mai sans accord, bien que les deux parties aient exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue.
L’OLA combat Addis-Abeba depuis sa scission en 2018 du Front de libération oromo (OLF) lorsque ce groupe a renoncé à la lutte armée.
La communauté oromo, le plus grand groupe ethnique d’Éthiopie, se plaint depuis longtemps d’être marginalisée.
L’effectif de l’OLA, estimé à quelques milliers d’hommes en 2018, a considérablement augmenté ces dernières années, bien que des observateurs estiment qu’il est insuffisamment organisé ou bien armé pour constituer une menace réelle pour le gouvernement fédéral.
Oromia, qui entoure la capitale Addis-Abeba et est la région la plus grande et la plus peuplée d’Éthiopie, a subi ces dernières années des massacres ethniques perpétrés par des groupes inconnus.
L’OLA a été accusée à plusieurs reprises par le gouvernement d’Abiy d’être responsable des meurtres, une accusation qu’elle nie.
Mosaïque de plus de 80 communautés ethnolinguistiques, l’Éthiopie a eu du mal à gérer des revendications rivales au pouvoir territorial et politique.
© 2023 AFP