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Suite à la révélation choquante, l’ancien ministre des Forces armées Mark François a décrit le contrat comme un « cas désespéré » et a juré que les députés enquêteraient, rapporte The Sun.
M. François a ajouté que la situation était comme « payer pour un examen de conduite que vous ne passez jamais ».
Dans un communiqué, le ministère de la Défense (MoD) a déclaré qu’il n’était pas au courant du coût de chaque cours, mais l’analyse montre que chaque cours coûte 600 000 £.
Le système britannique d’entraînement au pilotage militaire était censé économiser des millions de livres, mais ce scandale suggère que c’est le contraire qui s’est produit.
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Selon les rapports, les hauts responsables ont été contraints de deviner combien de cours étaient nécessaires plutôt que de déterminer combien étaient nécessaires.
Ils ont réservé 560 cours de pilotage d’hélicoptère entre 2018 et 2023. Parmi ceux-ci, 86 n’étaient plus nécessaires après la fin de la guerre en Afghanistan.
L’ancien pilote de chasse Tim Davies a déclaré que l’accord avait été imposé à la RAF qui, selon lui, « ne peut pas s’adapter pour faire face à de nouveaux chiffres ».
M. Davies a ajouté: « Le contribuable finit par payer l’onglet. »
En réponse à la nouvelle, Ascent a déclaré avoir travaillé « comme une seule équipe » avec le MoD et sa branche d’approvisionnement DE&S.
Ascent a déclaré qu’il ne rembourserait pas les cours et n’utiliserait pas le temps pour éliminer l’arriéré des autres pilotes.
La nouvelle survient après que le secrétaire à la Défense Ben Wallace a ordonné un audit de la formation au pilotage après que des fuites ont montré que 350 pilotes stagiaires attendaient des années pour des cours.
Dans un communiqué, le MoD a insisté sur le fait que le paiement n’était pas par classe.
Un porte-parole a déclaré: «Le paiement est effectué pour une prestation de service complète qui comprend les avions, l’ingénierie, les hangars, les écoles, les instructeurs, le programme, les didacticiels, le kit de vol et le support administratif dans tous les domaines.
« Le contrat a été conçu pour répondre aux besoins de la ligne de front qui informe sur le nombre d’avions, de simulateurs, d’instructeurs et même informe sur la taille des hangars, cela se traduit par l’exigence par rapport à laquelle les contrats UKMFTS sont placés. »
La controverse survient à une période où la RAF tente d’économiser de l’argent et de moderniser sa flotte alors qu’elle tente d’équilibrer les comptes tout en maintenant le statut de la Grande-Bretagne en tant que puissance aérienne majeure.