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Un groupe d’organisations non gouvernementales se consacrant au sauvetage des migrants en Méditerranée centrale accuse l’État insulaire européen de Malte d’avoir coordonné le retour d’environ 500 personnes vers la Libye, où elles ont ensuite été emprisonnées, en violation du droit maritime international.
Le groupe de migrants, qui comprenait 55 enfants et femmes enceintes, tentait de rejoindre l’Europe mardi à bord d’un bateau de pêche en fer rouillé lorsqu’ils ont signalé à Alarm Phone – une hotline pour les migrants en détresse – qu’ils étaient à la dérive et prenaient de l’eau, ont indiqué les organisations dans un communiqué.
Les passeurs ont de plus en plus entassé les migrants et les réfugiés dans de vieux bateaux de pêche dangereux qui partent de la Libye vers l’Italie ou Malte.
Les migrants à bord du navire ont partagé leur position GPS avec Alarm Phone indiquant qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales dans une zone de la Méditerranée où Malte est responsable de la recherche et du sauvetage.
Malgré des demandes d’aide répétées envoyées aux autorités maltaises, les migrants auraient été ramenés à Benghazi, dans l’est de la Libye, trois jours plus tard, a indiqué Alarm Phone, citant des proches des migrants.
« Au lieu d’amener les personnes qui avaient tenté d’échapper à la violence extrême que subissent les personnes en déplacement en Libye vers un lieu sûr, … [the Rescue Coordination Center of] Malte a décidé d’organiser un refoulement massif par procuration en mer, forçant 500 personnes à parcourir 330 km [205 miles] dans une prison libyenne », lit-on dans le communiqué conjoint publié lundi par Alarm Phone, Sea-Watch, Mediterranea Saving Humans et EMERGENCY.
Les forces armées maltaises chargées des opérations de recherche et de sauvetage n’ont pas immédiatement répondu aux questions de l’AP envoyées par e-mail ni répondu au téléphone.
L’Organisation internationale pour les migrations, ou OIM, et l’agence des Nations Unies pour les réfugiés ont déclaré à l’Associated Press que 485 personnes auraient été ramenées à Benghazi par un navire appartenant à la soi-disant Armée nationale libyenne, une force dans l’est du pays dirigée par par le commandant militaire Khalifa Hifter. Les agences des Nations Unies n’ont pas pu confirmer dans l’immédiat qu’il s’agissait du même groupe de migrants signalé par Alarm Phone.
Le navire qui a intercepté les 485 migrants, le Tareq Bin Zeyad, porte le nom d’une milice dirigée par le fils de Hifter. Dans un rapport publié l’année dernière, Amnesty International a accusé la milice Tareq Bin Zeyad de soumettre « des milliers de Libyens et de migrants à des abus brutaux et incessants depuis 2016 ».
Dans leur déclaration de lundi, les organisations non gouvernementales ont déclaré que le Tareq Bin Zeyad avait été aperçu naviguant selon des « schémas particuliers » près du dernier emplacement connu du bateau en détresse mercredi, suggérant que la milice le recherchait.
Par ailleurs, les forces de l’est de la Libye ont déclaré au cours du week-end qu’elles avaient intercepté un grand navire transportant plus de 800 migrants, dont des familles entières et des enfants. Les migrants ont été ramenés vendredi sur les côtes libyennes à Benghazi, trois jours après la panne de leur navire en Méditerranée.
Dans une vidéo postée samedi par les mêmes forces basées dans l’Est montrant le débarquement de migrants interceptés en mer, un migrant interrogé raconte que le navire est tombé en panne au large des côtes maltaises, et que la marine libyenne s’est précipitée pour les secourir. L’AP n’a pas pu confirmer de manière indépendante s’il s’agissait du même navire qui avait contacté les organisations non gouvernementales près de Malte.
L’Organisation internationale pour les migrations et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ont condamné à plusieurs reprises le retour des migrants et des réfugiés en Libye, affirmant que la nation anarchique ne devrait pas être considérée comme un lieu de débarquement sûr, comme l’exige le droit maritime international.
Les migrants renvoyés en Libye sont soumis à la détention arbitraire, à l’extorsion, à la torture et à des disparitions forcées par des milices et des trafiquants d’êtres humains, ce qui, selon un groupe d’experts de l’ONU, pourrait constituer des crimes contre l’humanité.
Les organisations de défense des droits de l’homme accusent depuis longtemps Malte de mener une politique de « non-assistance » et de collusion avec les forces libyennes, entraînées et financées par l’Union européenne, pour reprendre les migrants.
Alarm Phone a déclaré avoir été contacté vendredi par des proches de certains des migrants interceptés pour dénoncer leur détention à Benghazi.
« Les gens ont fui les guerres et les prisons en Syrie, et maintenant, malheureusement, ils ont été renvoyés en Libye », indique le communiqué, citant un proche.