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Le commissaire chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a renouvelé son appel à un large Fonds de souveraineté européen pour financer des entreprises dans des secteurs stratégiques et aider à acheter des entreprises spécifiques d' »importance systémique » lors d’une audition parlementaire française jeudi 1er juin.
L’idée d’un Fonds de souveraineté européen a été lancée pour la première fois par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans son discours sur l’état de l’Union en septembre 2022, dans le cadre d’une réponse à la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA).
L’objectif d’un tel fonds, selon une communication de la Commission publiée en février, est de « préserver une avance européenne sur les technologies critiques et émergentes pertinentes pour les transitions verte et numérique ».
Le nouveau fonds, dont les négociations devraient démarrer parallèlement à la révision du cadre financier pluriannuel (CFP) en juillet, doit être là pour « soutenir les entreprises dans les secteurs stratégiques, notamment dans la santé et l’énergie », a déclaré Breton aux députés français.
Plus important encore, le fonds pourrait être utilisé pour racheter des entreprises spécifiques qui détiennent des « rôles stratégiques clés, sinon systémiques », au sein des chaînes de valeur européennes.
Cette puissance d’achat, a souligné Breton, fait actuellement « manque » dans la boîte à outils de l’UE, et empêcherait ces entreprises de tomber « entre les mains [of others] où nous ne pouvions plus intervenir ».
D’après sa déclaration, cependant, on ne sait pas comment cette puissance de feu d’achat serait utilisée et par qui.
« A ce stade, ce ne sont que des réflexions personnelles », a déclaré une source proche du dossier à EURACTIV.
Breton a toujours été un fervent partisan d’un fonds. En septembre 2022, il affirmait qu’un tel outil de financement porterait l’autonomie stratégique de l’Europe « au niveau supérieur ».
Lors de l’audition, il a en outre déclaré que cet instrument est un moyen de réduire les dépendances internationales et d’alimenter la réindustrialisation de l’Europe.
Un financement encore flou
Cette conversation s’enracine plus largement dans le développement d’une « souveraineté industrielle » européenne, qui fait désormais partie de « l’ADN » de l’UE, a déclaré Breton.
En réponse à la fois à l’IRA américain et à la guerre russe en Ukraine, l’UE a pris des mesures pour sécuriser les chaînes de valeur critiques et développer les capacités industrielles de l’UE. Cela vise notamment à accroître le soutien aux technologies à faible émission de carbone par un assouplissement des règles en matière d’aides d’État.
Pour contrer les effets de distorsion de l’augmentation des subventions nationales, la Commission européenne a discuté de l’idée d’un Fonds de souveraineté européen pour aider également les États membres disposant d’une puissance de feu budgétaire limitée à financer des projets critiques de transition verte.
La façon dont ce fonds sera financé reste cependant très floue. Jusqu’à présent, les responsables et les dirigeants politiques suggèrent que l’argent pourrait provenir des liquidités existantes provenant du fonds européen Next Generation EU (NGEU), un instrument de dette conjoint de 800 milliards d’euros formé pour soutenir la reprise économique après la pandémie.
Une autre option pourrait consister à augmenter les ressources propres de l’UE. Plusieurs propositions sont déjà sur la table pour les augmenter, notamment par le biais du système d’échange de quotas d’émission de l’UE, du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) ou de la nouvelle taxe de l’OCDE qui cible les bénéfices des entreprises multinationales.
Quant à un nouveau cycle d’emprunts conjoints, Breton lui-même a exclu l’option en mars, après avoir été ouvertement favorable, comme l’a rapporté EURACTIV.
« Nous sommes dans un contexte d’urgence, et il sera plus facile de trouver un accord politique dans le cadre de la révision du CFP [Multiannual Financial Framework] que par des emprunts conjoints », avait-il déclaré à l’époque.
[Edited by János Allenbach-Ammann/Nathalie Weatherald]