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L’annonce de Guillermo Lasso intervient des semaines après avoir dissous la législature dans la perspective d’une destitution.
Le président équatorien Guillermo Lasso, qui a dissous l’Assemblée nationale du pays le mois dernier dans le cadre d’un processus de destitution à son encontre, a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux élections anticipées prévues en août.
Lasso a déclaré vendredi qu’il ne participerait pas au vote du 20 août et a appelé les différents partis politiques à s’unir pour défendre la démocratie.
« Je veux être clair, je n’accepterai pas la nomination en tant que candidat à la présidence pour les prochaines élections du 20 août », a déclaré vendredi Lasso aux journalistes et aux membres de son cabinet au palais présidentiel.
« Le travail ne s’arrête pas, au contraire il va redoubler. Cela n’a aucun sens que je fasse campagne alors que le pays a besoin que je me consacre aux citoyens », a-t-il déclaré à propos de ses jours restants au pouvoir.
Queridos ecuatorianos: no aceptaré la postulación para ser candidato a la Presidencia de la República. Lo hago con profundo amor por la democracia y por respeto a ustedes, los ciudadanos.#NuestroTrabajoContinúa ?? pic.twitter.com/H8BRVEGxhG
—Guillermo Lasso (@LassoGuillermo) 2 juin 2023
L’ancien banquier de droite, qui a pris ses fonctions en 2021, gouverne par décret après avoir invoqué un mécanisme constitutionnel à la mi-mai pour dissoudre l’Assemblée nationale contrôlée par l’opposition et écourter sa présidence.
Cette décision est intervenue alors que la législature envisageait la destitution de Lasso pour des allégations selon lesquelles il aurait ignoré les avertissements de détournement de fonds liés à un contrat avec la société publique de transport pétrolier Flota Petrolera Ecuatoriana (FLOPEC).
Lasso a nié tout acte répréhensible et a accusé l’Assemblée nationale, qui a tenté de le destituer à deux reprises, de fomenter une « crise politique ».
Le président a invoqué une clause constitutionnelle connue sous le nom de « mort dans les deux sens » pour dissoudre la législature.
La clause lui permettait également de gouverner par décret pendant six mois en échange de la fin anticipée de son mandat et de la tenue de nouvelles élections avant la fin de son mandat initial en 2025.
Les membres de l’opposition ont accusé Lasso d’agir comme un dictateur et ont intenté une action en justice pour contester la décision le lendemain.
Le pays sud-américain a été aux prises avec des niveaux accrus de crimes violents et de trafic de drogue ces dernières années, ainsi qu’une aggravation de la crise économique. L’Équateur a également été durement touché lors de la pandémie de COVID-19.
Le président et les législateurs élus lors du vote d’août seront en fonction jusqu’à la fin du mandat en cours en 2025. Si nécessaire, un second tour présidentiel aura lieu le 15 octobre.