Customize this title in frenchLe parti mexicain PRI concède sa défaite aux élections législatives clés

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Mexico (AFP) – Le PRI, autrefois dominant, a concédé sa défaite dimanche au parti au pouvoir au Mexique lors d’une élection clé dans l’État considérée comme un prélude au vote présidentiel de l’année prochaine.

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Au total, 12,6 millions de personnes avaient le droit de voter pour le gouverneur de l’État de Mexico, une région à la périphérie de la capitale qui résume tous les contrastes du pays, du dynamisme économique à la violence criminelle.

Le Parti révolutionnaire institutionnel, principal parti d’opposition du pays, a vu son influence décliner alors que le Mouvement de gauche pour la régénération nationale (Morena) du président Andres Manuel Lopez Obrador progresse.

La candidate du PRI a reconnu dimanche le « triomphe » de la candidate de Morena, Delfina Gomez, après la publication des résultats préliminaires par la commission électorale.

Avec 88,1 % des votes comptés, Gomez avait une avance de 9 % sur sa rivale du PRI.

L’ancienne enseignante Gomez a remercié ses électeurs qui « ont rendu cette victoire possible ».

L’offre de Gomez a été dopée par la popularité d’Obrador, en poste depuis décembre 2018.

Le PRI, au pouvoir de 1930 à 2000, puis de 2012 à 2018, avait été décrit dans le passé comme une « dictature parfaite » par le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa.

Une perte dans l’État de Mexico priverait PRI de son bastion historique.

« J’espère que ce sera une belle journée pour les Mexicains », le terme désignant les habitants de l’État, a déclaré Gomez en votant.

Malgré des taux d’approbation d’environ 60%, la constitution exige qu’Obrador démissionne en 2024 à la fin d’un seul mandat de six ans, laissant ses alliés politiques se bousculer pour le remplacer.

Morena gouverne déjà 22 des 32 États du pays, seul ou avec ses alliés.

Microcosme pour le Mexique

De nombreux habitants de l’État de Mexico, le plus peuplé du pays, manquent de services de base, même s’ils vivent à côté de quartiers riches parsemés de maisons luxueuses, illustration frappante des inégalités du pays.

Abritant les pyramides de Teotihuacan, l’État est également une plaque tournante pour les géants industriels tels que Nestlé et Ford.

Son économie représente 9,1 % du PIB national.

L’État de Mexico est l’une des régions les plus violentes du pays.

Plus de 900 meurtres ont été enregistrés dans la région entre janvier et avril de cette année, sur un total d’environ 9 900 à l’échelle nationale.

Avec 17 millions d’habitants – plus que la Belgique, la Suisse et de nombreux autres pays européens – l’État de Mexico est une « mini-république mexicaine », selon le politologue Miguel Tovar d’Alterpraxis.

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