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Luxembourg (AFP) – Jeudi, les pays de l’UE sont parvenus à un accord sur une révision longtemps bloquée des règles du bloc afin de partager plus équitablement l’accueil des demandeurs d’asile et des migrants.
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La Suède, qui assure la présidence tournante du bloc, a annoncé la percée après une journée difficile de négociations entre les ministres de l’intérieur de l’UE à Luxembourg.
L’accord – qui nécessitait l’approbation d’une majorité de pays représentant au moins 65% de la population du bloc – intervient après des années de querelles sur la politique d’asile.
La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a salué une « étape extrêmement importante » pour l’UE en matière de migration.
« Ce ne sont pas des décisions faciles pour tout le monde autour de la table, mais ce sont des décisions historiques », a déclaré la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser.
La proposition présentée lors de la réunion appelait à une aide obligatoire entre les pays de l’UE, mais avec la possibilité de le faire de deux manières.
La priorité est que les pays de l’UE partagent l’accueil des demandeurs d’asile, en accueillant beaucoup de ceux qui arrivent dans les pays de la périphérie du bloc, principalement la Grèce et l’Italie.
L’accord stipulait que les nations qui refuseraient seraient plutôt tenues de verser une somme de 20 000 euros (21 000 $) par personne à un fonds géré par Bruxelles.
La Pologne et la Hongrie ont voté contre les propositions, tandis que la Bulgarie, Malte, la Lituanie et la Slovaquie se sont abstenues.
L’accord préliminaire ouvre la voie à des négociations avec le Parlement européen sur une législation qui pourrait être adoptée avant les élections européennes de juin prochain.
La présidente du Parlement, Roberta Metsola, a déclaré que les législateurs étaient « prêts à entamer immédiatement des négociations pour parvenir à un accord ».
« Bon équilibre »
La difficile réforme a fait un bond dans l’agenda du bloc alors que le nombre de demandeurs d’asile augmente, après une pause causée par les restrictions de voyage pendant la pandémie de Covid.
La Commission européenne – hantée par la crise des migrants de 2015 – a avancé sa suggestion pour un nouveau pacte de migration et d’asile en 2020 basé sur un système de quotas.
Mais ce plan a rapidement frappé les tampons après les refus de la Hongrie, de la Pologne et d’autres pays qui se sont opposés à toute obligation de les accueillir.
La Suède, qui assure la présidence tournante de l’UE jusqu’à la fin de ce mois, a présenté deux textes de compromis : l’un qui appelait à l’approche de l’hébergement ou de l’argent par tous les États membres, et l’autre sur les procédures d’asile aux frontières extérieures de l’UE.
Ce deuxième texte oblige les États membres à mettre en place des procédures accélérées aux frontières pour les arrivées en provenance de pays jugés sûrs afin de faciliter leur retour.
« Ces dossiers constituent les deux principaux piliers de la réforme du système d’asile de l’UE et sont la clé d’un bon équilibre entre responsabilité et solidarité », a tweeté la présidence suédoise.
Mais Oxfam, une organisation caritative qui aide les réfugiés, a critiqué l’orientation des pourparlers alors que les pays de l’UE prennent des mesures plus sévères pour endiguer les demandeurs d’asile.
Il a fait valoir avant les négociations finales que les propositions « ne résoudront pas les lacunes chroniques du système d’asile de l’UE ».
« Au lieu de cela, ils signalent la volonté de l’UE de barricader l’Europe des demandeurs d’asile », a déclaré Oxfam.
© 2023 AFP