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Washington (AFP) – Les résidents du nord-est des États-Unis respiraient plus facilement vendredi alors que la fumée des incendies canadiens se dissipait progressivement après avoir recouvert plusieurs villes d’une brume nocive cette semaine.
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À New York et à Washington, la qualité de l’air a été classée comme « modérée » par l’Agence américaine de protection de l’environnement.
Dans la capitale américaine, le ciel était de nouveau bleu vendredi matin, mais par mesure de précaution, il était toujours interdit aux enfants des écoles publiques de la ville de passer la récréation à l’extérieur.
À New York, les écoles publiques ont été fermées et exploitées à distance.
La qualité de l’air s’est améliorée après que les vents soufflant sur la province canadienne de Québec, où les incendies font rage, ont changé de direction, a expliqué à l’AFP Ryan Stauffer, un scientifique de la NASA spécialisé dans la pollution de l’air.
La concentration de particules fines dans l’air était jusqu’à vingt fois inférieure vendredi matin à Washington, par rapport à la même heure jeudi, a déclaré Stauffer.
Un ciel épais et une odeur âcre ont plané sur la région pendant des jours, la pollution de l’air dépassant certaines des villes les plus contaminées du monde en Asie du Sud et en Chine.
Les vols ont été retardés dans de nombreux aéroports en raison d’une visibilité réduite et des masques sont réapparus dans les rues.
Vendredi, quelque 140 feux étaient toujours actifs au Québec, dont près de 80 jugés non maîtrisés. Plus de 13 000 personnes ont été évacuées depuis début juin.
Des centaines de pompiers étrangers étaient au Canada pour aider à combattre les gigantesques incendies, dont beaucoup sont situés dans des régions éloignées de la forêt boréale.
Avec près de 900 000 hectares touchés, selon les chiffres officiels, le Québec connaît une saison des incendies sans précédent.
« Les conditions de la qualité de l’air se sont améliorées à New York, mais peuvent encore être malsaines pour certaines personnes », a déclaré le ministère de la Santé et de l’Hygiène mentale de New York.
« La qualité de l’air devrait s’améliorer au cours du week-end, mais peut varier. »
Choqués par le smog, le chef de l’ONU, des organisations environnementales ainsi que des politiciens américains ont souligné cette semaine la nécessité de lutter contre le changement climatique, qui augmente le risque d’incendies.
Les maires de New York, Montréal, Toronto, Washington et Philadelphie ont publié vendredi une déclaration conjointe disant que « cet épisode alarmant rappelle brutalement les effets néfastes de la crise climatique sur les villes du monde entier.
« Sans réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles afin de réduire au moins de moitié nos émissions d’ici 2030, nous nous condamnerons probablement à un avenir rempli de semaines comme celles-ci. »
Plus de 111 millions de personnes aux États-Unis avaient été sous alerte à la qualité de l’air jeudi en raison des incendies. La fumée des feux de forêt en provenance du Canada a également été détectée à des milliers de kilomètres en Norvège.
© 2023 AFP