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Les responsables français se battent pour la possession d’un manifeste de 1793 par une femme justifiant sa décision de poignarder à mort un dirigeant révolutionnaire, les autorités locales déclarant qu’elles porteraient l’affaire devant les tribunaux.
Charlotte Corday était une femme de 24 ans membre d’une faction modérée pendant la Révolution française, qui s’est alarmée de la façon dont elle était prise en charge par des extrémistes violents.
Sa réponse a été d’assassiner Jean-Paul Marat, une figure de proue de la faction la plus radicale, qu’elle a tenue pour responsable d’une série de meurtres à Paris l’année précédente connue sous le nom de massacres de septembre.
Elle est entrée chez lui à Paris et l’a poignardé alors qu’il prenait un bain. Elle fut immédiatement arrêtée et exécutée par guillotine quatre jours plus tard, le 17 juillet 1793.
Corday a justifié son action dans une lettre de trois pages, « Adresse aux amis français de Law and Peace », qui a récemment été mise aux enchères et achetée par les autorités locales de Normandie – sa ville natale – pour 270 900 €.
Mais le ministère de la Culture à Paris a bloqué la vente, arguant que le document, qui a été saisi par la police au moment de l’arrestation de Corday, fait partie des archives nationales.
« Nous avons décidé de saisir le juge administratif pour devenir propriétaires de ce bien », a déclaré vendredi à la presse Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie. L’ancien professeur de droit a déclaré que la procédure pourrait prendre des années mais que le gouvernement avait raté sa chance de réclamer le document avant la vente aux enchères.
« Ils ont consulté la collection et n’ont pas réclamé l’objet », a-t-il déclaré à l’AFP. « Maintenant, ils veulent montrer le pouvoir de l’État. Nous allons leur montrer le pouvoir de la loi.
Un tableau de la mort de Marat par son ami Jacques-Louis David est devenu l’une des images les plus célèbres de la période révolutionnaire.
Le manifeste de Corday a été mentionné dans le rapport de police lors de son arrestation mais a ensuite disparu, réapparaissant lors d’une vente aux enchères en 1834 et passant entre les mains de divers collectionneurs privés. Elle est conservée dans un coffre-fort de l’hôtel des ventes Osenat à Versailles jusqu’à nouvel ordre.