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Le salon du Bourget s’ouvre lundi après une pause de quatre ans avec l’industrie aérospatiale qui rebondit après la pandémie de Covid-19 mais sous pression pour réduire son empreinte carbone.
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Les organisateurs ont qualifié l’événement biennal de « spectacle aérien de récupération » après que le coronavirus a ravagé le secteur et a vu l’événement annulé en 2021.
L’industrie aérospatiale revient en masse à l’aéroport du Bourget près de Paris, alors que les avionneurs enregistrent des centaines de commandes et que les compagnies aériennes se préparent à un nombre quasi record de passagers cette année.
La guerre de la Russie en Ukraine a également conduit les pays à augmenter leurs dépenses militaires, ce qui pourrait profiter aux entreprises de défense aérospatiale.
Le Bourget propose un forum pour annoncer des accords avec quelque 2 500 entreprises faisant la queue pour montrer leurs derniers avions, drones, hélicoptères et prototypes tels que des taxis volants.
Le directeur général d’Airbus, Guillaume Faury, qui dirige le GIFAS, l’association française de l’industrie aérospatiale, l’a qualifié de « retour du bon vieux temps de l’excitation du salon ».
Avec 125 000 mètres carrés d’espace d’exposition – l’équivalent de près de 18 terrains de football – environ 320 000 visiteurs sont attendus pendant l’événement d’une semaine.
Avec le meeting aérien de Farnborough en Angleterre, qui a lieu les années paires, Le Bourget est un événement commercial incontournable pour les industries civiles et de défense.
Airbus et son rival Boeing se livrent une concurrence féroce pour annoncer des commandes d’avions se chiffrant en milliards de dollars.
Au moins 158 avions, hélicoptères et drones seront exposés, des derniers avions commerciaux long-courriers au F-35, dernier chasseur furtif américain.
Les États-Unis seront très présents avec 425 exposants, renforcés par un regain d’intérêt pour les équipements militaires au lendemain de l’invasion russe de l’Ukraine.
Des entreprises de 46 autres nations seront présentes, mais pas sous-sanctionnées par la Russie.
La Chine, qui n’a levé les restrictions de Covid qu’au début de cette année, sera également représentée.
Cependant, la Chine n’affiche pas son premier avion de transport de passagers moyen-courrier, le C919, construit pour concurrencer l’Airbus A320neo et le Boeing 737 MAX.
Taxis volants
Le salon espère également ouvrir une fenêtre sur l’avenir alors que les projets de taxis volants et autres avions à décollage vertical abondent.
Plusieurs prototypes seront exposés dans le cadre d’une exposition « Paris Air Mobility » pour présenter les dernières innovations qui, espèrent les développeurs, changeront la façon dont les gens voyagent.
Le président français Emmanuel Macron inaugurera le meeting aérien après avoir annoncé vendredi 2,2 milliards de dollars pour aider à développer des technologies visant à réduire les émissions des avions.
Les voyages en avion représentent près de trois pour cent des émissions mondiales de CO2, mais ne desservent qu’une petite minorité de la population mondiale.
Alors que l’industrie vise zéro émission nette d’ici le milieu du siècle, les entreprises redoublent d’efforts pour y parvenir.
L’accent initial est mis sur les carburants d’aviation durables (SAF), fabriqués à partir de sources telles que les déchets municipaux, les restes de l’industrie agricole et forestière, les cultures et les plantes, et même l’hydrogène.
Mais les entreprises travaillent également au développement d’avions à batterie et à hydrogène.
(AFP)