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L’armée israélienne a tué mercredi trois membres d’une « cellule terroriste » lors d’une rare frappe de drone en Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée, aggravant encore la violence meurtrière qui a secoué le territoire ces derniers jours.
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La frappe de drones, considérée comme la première dans la région en près de 20 ans, a marqué une escalade majeure par Israël dans une campagne de plus d’un an contre les militants de la région.
« Des soldats de Tsahal ont identifié une cellule terroriste à l’intérieur d’un véhicule suspect, après que la cellule a tiré à côté de la ville de Jalamah », a indiqué un communiqué de l’armée israélienne.
« Après l’identification de la cellule terroriste, un drone de Tsahal a tiré vers la cellule et l’a déjouée », ajoute le communiqué.
Les médias palestiniens ont confirmé que trois personnes avaient été tuées dans l’attaque. Un porte-parole du groupe militant du Hamas a déclaré que les meurtres ne resteraient pas impunis.
La frappe est intervenue quelques heures après que des centaines de colons israéliens ont fait irruption dans une ville palestinienne, incendiant des dizaines de voitures et de maisons pour venger la mort de quatre Israéliens tués dans une fusillade palestinienne la veille.
La fusillade de mardi était elle-même une représaille apparente pour un raid militaire israélien de lundi qui a tué sept Palestiniens.
Déchaînements de colons
Le saccage des colons de mercredi est survenu alors que l’armée israélienne déployait des forces supplémentaires en Cisjordanie occupée, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé son intention de construire 1 000 nouvelles maisons pour les colons.
Les résidents palestiniens et les groupes de défense des droits de l’homme se plaignent depuis longtemps de l’incapacité ou du refus d’Israël d’arrêter la violence des colons.
Les habitants de la ville de Turmus Ayya ont déclaré que quelque 400 colons israéliens ont marché sur la route principale de la ville, incendiant des voitures, des maisons et des arbres.
Des responsables palestiniens ont déclaré qu’un homme avait été tué dans les affrontements, que l’armée a tenté de disperser en tirant des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes.
L’attaque des colons a rappelé des souvenirs d’un déchaînement en février dernier au cours duquel des dizaines de voitures et de maisons ont été incendiées dans la ville de Hawara après le meurtre de deux frères israéliens par un tireur palestinien.
Un porte-parole du département d’État américain a qualifié de « troublantes » les informations sur le saccage des colons mercredi, ajoutant que Washington était « profondément préoccupé » par la montée de la violence en Cisjordanie.
Enterrements d’adolescents
La dernière explosion de violence est survenue quelques heures après que les personnes en deuil ont organisé les funérailles d’un adolescent tué lors de la fusillade de mardi visant des Israéliens, tandis que les Palestiniens ont enterré une fille tuée lors du raid israélien de lundi.
Dans la colonie israélienne de Shilo, des centaines de personnes ont assisté aux funérailles de Nachman Mordoff, 17 ans, l’un des quatre Israéliens tués lorsque des hommes armés ont attaqué une station-service.
Pendant ce temps, à Jénine, des filles en uniforme scolaire ont porté le corps de leur camarade de classe tué lors du raid israélien sur la ville lundi.
Sadeel Naghniyeh, 15 ans, est décédé des suites de blessures par balle subies au cours de l’incursion israélienne qui a duré des heures, a annoncé mercredi le ministère palestinien de la Santé.
Six autres Palestiniens, dont un garçon de 15 ans et un militant, ont été tués dans le raid.
>> En savoir plus : Des hélicoptères israéliens tirent des missiles dans une fusillade massive en Cisjordanie
Israël occupe la Cisjordanie depuis la guerre des Six jours de 1967. Hormis Jérusalem-Est annexée, le territoire abrite aujourd’hui environ 490 000 Israéliens qui vivent dans des colonies considérées comme illégales au regard du droit international.
La flambée de violence liée au conflit israélo-palestinien jusqu’à présent cette année a tué au moins 170 Palestiniens, 25 Israéliens, un Ukrainien et un Italien.
Le décompte établi à partir de sources officielles comprend des combattants ainsi que des civils et, du côté israélien, trois membres de la minorité arabe.
(FRANCE 24 avec AP, Reuters, AFP)