[ad_1]
Publié le:
Jérusalem (AFP) – La Cour suprême d’Israël a ouvert dimanche la voie à la signature d’un accord sur la frontière maritime avec le Liban, après avoir rejeté les appels selon lesquels le pacte nécessite l’approbation du Parlement.
La signature est attendue plus tard cette semaine.
Israël et le Liban, qui sont techniquement en guerre, se sont entendus plus tôt ce mois-ci sur un accord négocié par les États-Unis pour délimiter leur frontière maritime contestée, une étape susceptible de débloquer la production dans les gisements de gaz méditerranéens.
Quatre groupes israéliens de droite ont contesté en justice l’accord, affirmant que le Premier ministre centriste Yair Lapid cédait un territoire israélien « souverain », ce qui nécessite l’approbation du Parlement.
Israël organise des élections le 1er novembre et les pétitions affirmaient en outre que les accords de cession de territoire ne devraient pas être conclus pendant une période électorale.
Les opposants à l’accord ont également cherché à forcer le gouvernement à organiser un référendum sur les conditions.
Mais un panel de trois juges du plus haut tribunal d’Israël a rejeté tous les arguments contre l’accord dans une décision rendue dimanche, les arguments complets devant être publiés plus tard.
La décision signifie que le cabinet de Lapid, qui a également approuvé les termes de l’accord, peut donner son approbation finale et contraignante.
Des rapports israéliens et libanais indiquent que la signature aura lieu cette semaine, les responsables des deux pays signant l’accord dans des endroits différents.
Il entrera en vigueur dès que les États-Unis auront envoyé un avis confirmant qu’ils ont reçu du Liban et d’Israël leurs approbations séparées.
Les deux nations déposeront ensuite les coordonnées de la frontière maritime auprès des Nations Unies.
En vertu de l’accord, Israël a tous les droits sur le champ gazier de Karish, qui devrait commencer la production de gaz dans quelques semaines.
Le Liban aura tous les droits d’exploiter et d’explorer le soi-disant réservoir de Qana ou Sidon, dont certaines parties tombent dans les eaux territoriales d’Israël, l’État juif percevant certains revenus.
Le chef de l’opposition de droite Benjamin Netanyahu, qui pourrait revenir au poste de Premier ministre après le vote d’Israël, a averti qu’il ne serait pas lié par les termes d’un accord avec le Liban.
© 2022 AFP
[ad_2]
Source link -33