Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Le vote est en cours lors d’élections présidentielles et parlementaires très disputées dans un contexte de crise du coût de la vie.
Le vote est en cours pour les élections présidentielles et parlementaires très disputées en Sierra Leone dans un contexte de crise du coût de la vie.
Les bureaux de vote ont ouvert plus tard que prévu à 7 heures du matin dans la capitale, Freetown, ont indiqué samedi des journalistes de l’AFP. Ils devaient fermer à 17h00 (17h00 GMT).
Quelque 3,4 millions de personnes sont inscrites sur les listes électorales, dont 52,4% ont moins de 35 ans, selon un porte-parole de la commission électorale.
Treize candidats sont en lice pour le poste présidentiel, dont le titulaire Julius Maada Bio, avec une crise économique paralysante, qui a déclenché des émeutes meurtrières l’an dernier, en tête de l’ordre du jour du scrutin.
Les candidats présidentiels doivent obtenir 55% des votes valides pour une victoire au premier tour.
Le principal challenger du titulaire Bio est Samura Kamara du parti All People’s Congress (APC).
Bio, 59 ans, du Parti populaire de la Sierra Leone (SLPP), a battu de justesse Kamara, âgé de 72 ans, lors d’un second tour en 2018.
Hausse des prix alimentaires
La hausse des prix alimentaires est un problème clé pour de nombreux électeurs dans ce pays de huit millions d’habitants qui dépend des importations.
L’inflation en glissement annuel a atteint 43% en avril, selon les derniers chiffres officiels.
Bio et Kamara ont déclaré à l’AFP qu’ils donneraient la priorité à l’augmentation de la production agricole.
Boubacar Conteh, 27 ans, de Wellington dans l’est de Freetown, attendait depuis quatre heures du matin pour voter.
« Je veux que mon pays change – j’ai besoin de changement », a-t-il déclaré.
La nation ouest-africaine profondément pauvre a été battue par une guerre civile brutale de 1991-2002 et l’épidémie d’Ebola une décennie plus tard, et encore plus malmenée économiquement par la pandémie de COVID et les retombées de la guerre en Ukraine.
Les électeurs éliront également les membres du parlement et des conseils locaux dans un système de représentation proportionnelle après un passage de dernière minute d’un système majoritaire à un tour.
En vertu d’une loi sur l’égalité des sexes récemment adoptée, un tiers de tous les candidats doivent être des femmes.
Un nouveau seuil de vote de 11,9% rendra difficile pour les indépendants et les partis minoritaires d’obtenir des sièges au parlement.
Les emplois et les avantages sont généralement perçus comme allant aux régions dont les politiciens sont au pouvoir.
Bio, un ancien putschiste dans les années 1990, a défendu l’éducation et les droits des femmes lors de son premier mandat civil.
Kamara, un ancien ministre des Affaires étrangères et des Finances, a fustigé la commission électorale pour parti pris présumé en faveur du parti au pouvoir.
Il fait face à un procès prolongé pour des allégations selon lesquelles il aurait détourné des fonds publics en tant que ministre des Affaires étrangères, une affaire qui, selon lui, est politiquement motivée.
Un sondage réalisé le 14 juin par l’Institut pour la réforme de la gouvernance (IGR), partenaire du groupe d’enquête panafricain Afrobaromètre, prévoit que Bio remportera 56 % des voix, dont 43 % pour Kamara.
Un autre sondage, réalisé par le journal Sierra Eye et deux groupes de données locaux, prévoit 38% pour le titulaire et 25% pour son principal challenger.
Les élections sont suivies de près en Afrique de l’Ouest, une région récemment dominée par les coups d’État et les troubles.
Un groupe d’ambassadeurs étrangers a publié mercredi une déclaration conjointe appelant à la paix à la suite d’informations faisant état d’« agressions » liées aux élections.
Les forces de sécurité ont affronté des partisans de l’APC mercredi dans la capitale, Freetown.