Deux hommes jugés en Espagne pour un accident de train mortel en 2013

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Deux personnes ont été jugées cette semaine en Galice, pour un accident de train mortel dans le nord-est de l’Espagne qui a tué 80 personnes.

Plus de 140 autres personnes ont été blessées lorsqu’un train à grande vitesse a déraillé près de Saint-Jacques-de-Compostelle en juillet 2013.

Une enquête a révélé que le train Alvia 04155 en provenance de Madrid roulait à 179 km/h sur un tronçon de voie avec une limite de vitesse de 80 km/h.

Le train a déraillé et s’est écrasé contre un mur quatre kilomètres avant d’atteindre la ville. Ce fut la pire catastrophe ferroviaire en Espagne depuis 1972.

Les enquêteurs ont également découvert que le conducteur avait parlé au conducteur sur son téléphone portable quelques instants avant l’accident.

Le chauffeur et l’ancien directeur de la sécurité du réseau ferroviaire espagnol (Adif) sont jugés pour « homicide résultant d’une négligence professionnelle grave ».

Ils encourent chacun jusqu’à quatre ans de prison, tandis que les familles des victimes ont également demandé des dommages et intérêts s’élevant à près de 58 millions d’euros.

Les associations de victimes ont a accusé Adif d’avoir utilisé le chauffeur comme bouc émissaire et ne pas utiliser les systèmes de signalisation ou d’arrêt automatique appropriés.

L’entreprise a finalement été inculpée par les autorités pour l’accident de 2016

Plus de 650 témoins prendront la parole lors du procès de quatre mois, qui devrait durer jusqu’en février. La procédure se déroule dans un centre culturel de Saint-Jacques-de-Compostelle, en raison du nombre d’avocats et de parties civiles.

Neuf ans après l’accident, les survivants ont également blâmé l’ancien ministre espagnol des Transports pour la lenteur de l’enquête.

Des dizaines de personnes ont manifesté devant le parlement espagnol lundi, scandant qu’elles « continueraient à se battre pour la justice ».

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