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Les Pays-Bas ont imposé vendredi de nouveaux contrôles à l’exportation sur la technologie des micropuces, limitant les ventes des machines à puces avancées du fabricant néerlandais ASML à la Chine.
ASML devra demander des licences d’exportation pour certaines de ses machines d’impression de micropuces les plus avancées à partir de septembre, selon de nouvelles règles publiées vendredi. L’entreprise est l’un des rares fournisseurs mondiaux à fabriquer ces imprimantes avancées.
Le géant néerlandais de l’industrie a été la cible de la campagne de Washington visant à empêcher la technologie de pointe des micropuces de se retrouver en Chine. Les Pays-Bas ont accepté en janvier de limiter la vente de certains équipements d’ASML à la Chine, dans le cadre d’un accord politique avec les États-Unis et le Japon.
La décision de La Haye de freiner les exportations de technologies intervient alors que l’Union européenne déploie une stratégie pour empêcher d’autres blocs d’armer les chaînes d’approvisionnement mondiales contre les intérêts de l’Europe. Les dirigeants européens se réunissent à Bruxelles jeudi et vendredi pour discuter de la dépendance économique du bloc vis-à-vis de la Chine.
La Commission européenne a également publié la semaine dernière un paquet sur la sécurité économique visant à « réduire les risques » des chaînes d’approvisionnement, qui prévoit une révision du système de contrôle des exportations de l’UE.
« Nous avons examiné de très près et nous avons travaillé aussi précisément que possible », a déclaré la ministre néerlandaise du Commerce extérieur, Liesje Schreinemacher, dans un communiqué. « Nous pouvons nous attaquer aux vulnérabilités les plus importantes sans perturber inutilement la production mondiale de puces. »
Elle a déclaré que les micropuces sont essentielles pour certaines applications militaires avancées, faisant écho aux inquiétudes des États-Unis selon lesquelles les entreprises occidentales pourraient contribuer au renforcement de l’armée chinoise.
ASML a déclaré vendredi que les règles ne modifieraient pas les perspectives 2023 de l’entreprise. La société n’a déjà pas réussi à obtenir de licences d’exportation pour ses systèmes les plus avancés, ceux qui fonctionnent avec l’ultraviolet extrême (EUV), vers la Chine au cours des dernières années.
On s’attend à ce que quelque 24 licences d’exportation soient demandées avant l’introduction des contrôles à l’exportation en septembre 2023.