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Ovec son engagement envers les premières mondiales, le festival international de Manchester peut facilement sembler détaché de la ville. Invitez trop de noms mondiaux fastueux à collaborer sur des projets ésotériques et vous pourriez apparaître distant. Pour éviter ce piège, alors même qu’il présente ses John Grants et ses Alison Goldfrapps, le festival veille toujours à garder un œil sur Manchester lui-même.
C’est pourquoi, par exemple, Angélique Kidjo est rejointe par des musiciens locaux lors de son concert de mardi, pourquoi Maxine Peake, née à Bolton, est une habituée (elle apparaît cette semaine dans They) et pourquoi le festival a travaillé à plusieurs reprises avec Manchester Street Poem.
Ce collectif artistique dédié aux voix marginalisées de la ville s’est associé cette année à Brighton’s Blast Theory sur We Cut Through Dust, une histoire écrite en collaboration qui se déroule à la suite d’un incendie apocalyptique. Il y a 14 contributeurs crédités comme auteurs de la pièce audio, qui est principalement racontée dans une série de messages vocaux laissés par un homme fatigué du monde appelé Patrick.
Dans des tons riches et sonores, il se souvient de fêtes sauvages, d’une liaison volatile avec un amant appelé Jim et de son affection pour son fidèle chien Harrison. Alors que ses souvenirs d’anciens attachements persistent, le monde devient isolé et solitaire. Pendant ce temps, quelque chose de sinistre se cache au-delà du périmètre de la ville dans une mystérieuse zone d’exclusion.
Voilà pour le contenu, là où We Cut Through Dust vacille, c’est dans la forme. Vous vous réunissez en groupes à des moments impartis et passez un appel pour obtenir les directions vers le premier des trois endroits où, devant une enseigne au néon, vous entendez l’histoire au téléphone. Une partie du problème est la technologie – mon petit groupe n’a jamais été synchronisé – mais il y a deux grandes questions.
La première est la raison pour laquelle vous devez être en groupe pour écouter un scénario vécu individuellement ; la présence des autres ne fait que distraire du monologue intérieur. La seconde, plus lourde, est la raison pour laquelle il faut rester longtemps debout au bord d’un bassin de canal ou sous une arche de chemin de fer pour l’entendre. L’histoire fait de vagues références à chaque lieu, mais rien de transformateur. Le résultat est un théâtre de promenade sans beaucoup de promenade et trop peu de sens de voir la ville avec des yeux neufs.