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Le nombre d’alliés de l’OTAN qui dépensent au moins 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) en dépenses militaires devrait bondir cette année, selon l’alliance.
Les estimations publiées vendredi par l’OTAN montrent qu’au moins 11 alliés devraient atteindre l’objectif fixé par l’alliance militaire transatlantique. Seuls sept auraient atteint l’objectif en 2022.
La Hongrie, la Roumanie, la Slovaquie et leur nouvel allié, la Finlande, rejoignent les trois pays baltes, la Grèce, la Pologne, le Royaume-Uni et les États-Unis pour atteindre l’objectif cette année.
La Pologne devrait désormais dépasser les États-Unis lorsque les dépenses sont comparées au PIB, mais en termes réels, l’ampleur de l’investissement est très différente.
Washington devrait dépenser 860 milliards de dollars (788 milliards d’euros) en dépenses de défense cette année, éclipsant la projection de 29 milliards de dollars (26,6 milliards d’euros) de la Pologne.
Les énormes dépenses des États-Unis dans ce secteur sont la principale raison pour laquelle l’OTAN dans son ensemble consacre plus de 2 % de son PIB à la défense. En excluant Washington, les dépenses de défense de l’alliance n’atteignent que 1,74 % du PIB, mais lorsque sa contribution est prise en compte, la part monte à 2,64 % du PIB.
Ce partage inégal des charges a été une source de critiques de la part de Washington pendant des années et a pris une toute nouvelle dimension le 24 février 2022 lorsque la Russie a lancé une invasion à grande échelle de l’Ukraine, ramenant de fait une guerre conventionnelle à part entière sur le sol européen.
L’agression a incité les alliés européens à annoncer une augmentation des dépenses militaires. Le chancelier allemand Olaf Scholz, par exemple, a promis un Zeitenwende (« changement d’ère ») dans la politique de défense et a affecté 100 milliards d’euros aux investissements militaires dans le budget 2022 du pays, soit plus du double du budget 2021.
Les nouveaux chiffres ont été publiés quelques jours seulement avant que les dirigeants des 31 membres de l’alliance ne se réunissent à Vilnius pour un sommet de deux jours.
Ils devraient faire de nouvelles promesses de dépenses pendant leur séjour dans la capitale lituanienne et réaffirmer leurs engagements envers l’Ukraine, y compris la perspective d’une éventuelle adhésion. De nouveaux plans régionaux visant à renforcer l’interopérabilité et la défense de l’alliance face aux défis mondiaux croissants devraient également être approuvés par les chefs d’État.
Un sujet susceptible d’éclipser le début du sommet, cependant, est le fait que la Suède, qui a demandé à rejoindre l’alliance aux côtés de la Finlande peu après le lancement de l’attaque de la Russie, a toujours sa candidature bloquée par la Turquie et la Hongrie. L’adhésion à l’alliance militaire nécessite l’unanimité.