Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Bangkok (AFP) – Le parlement thaïlandais s’est ouvert jeudi pour voter pour un Premier ministre, le favori Pita Limjaroenrat insistant sur le fait qu’il était convaincu de la victoire malgré un barrage d’obstacles de dernière minute qui pourraient annuler sa candidature au poste de Premier ministre.
Publié le: Modifié:
3 minutes
C’est un moment charnière dans les suites dramatiques de la victoire électorale de son parti progressiste en mai, avec des craintes d’instabilité politique renouvelée dans un pays qui a connu plus d’une douzaine de coups d’État militaires au cours du siècle dernier.
Pour gagner, Pita a besoin du soutien d’au moins certains membres des partis les plus établis du pays et des sénateurs nommés par la junte, qui ont été effrayés par la victoire de son parti Move Forward et horrifiés par ses plans visant à modifier les lois royales strictes du royaume en matière de diffamation.
Pour compliquer davantage son parcours vers les plus hautes fonctions, Pita fait face à la menace d’une suspension parlementaire et à deux poursuites qui ont été déposées contre lui et son parti.
Il était néanmoins optimiste avant la session de mercredi, où les législateurs débattront pendant de longues heures avant de commencer à voter.
« J’ai confiance en moi que je travaillerai avec toute ma capacité à répondre aux espoirs des gens et au soutien qu’ils m’ont apporté », a déclaré Pita aux journalistes avant l’ouverture de la session.
« Je ferai de mon mieux pour montrer ma vision, en expliquant à tous les doutes des sénateurs. »
Au début de la session, les rues qui s’approchaient du parlement étaient vides de monde et des barbelés pouvaient être vus sur les viaducs des autoroutes.
Des conteneurs recouverts de bâches décorées d’images de monuments thaïlandais entouraient le périmètre du parlement.
‘Pleinement qualifié’
Les élections de mai ont vu les Thaïlandais rejeter le gouvernement de Prayut Chan-o-cha, et le MFP de Pita a formé une coalition de huit partis qui comprend le finaliste aux élections Pheu Thai.
Mais les chances que Pita mène la coalition au gouvernement semblent de plus en plus minces.
La coalition détient 312 sièges, en deçà des 375 dont elle a désormais besoin dans les deux chambres du Parlement pour revendiquer le poste de Premier ministre.
Trouver ces votes s’avérera difficile au Sénat de 250 membres nommés par l’armée en raison des efforts du MFP pour réformer l’article 112 du code pénal thaïlandais, qui interdit de diffamer ou d’insulter la famille royale.
Ses plans pour secouer les puissants monopoles commerciaux du pays ont également suscité des inquiétudes.
Un autre obstacle est apparu mercredi lorsque la commission électorale a recommandé la suspension de Pita du parlement pour des allégations selon lesquelles il aurait enfreint les règles de la campagne – une décision que le MFP a qualifiée d' »abus de pouvoir ».
La recommandation faisait suite à une enquête sur la propriété par Pita d’actions dans une société de médias, interdite par la loi thaïlandaise.
Pita a déclaré avoir hérité des parts de la chaîne de télévision iTV, qui n’a pas diffusé depuis 2007, de son père et nie tout acte répréhensible.
Au parlement jeudi, il s’est de nouveau défendu, déclarant aux législateurs: « Je suis pleinement qualifié ».
‘Tout est possible’
Mais il était clair que les allégations coloreraient le vote.
« Le parlement ne peut pas accepter le nom de Pita car il lui est interdit de devenir ministre », a déclaré le sénateur conservateur Praphan Koonmee au parlement, faisant référence à la décision de la CE.
Aucun autre parti n’a annoncé de candidats alternatifs.
Si Pita perd le premier vote, le président de la Chambre déposera session après session jusqu’à ce qu’un Premier ministre émerge – faisant planer le spectre de semaines d’impasse et d’incertitude économique.
L’actuel Premier ministre par intérim Prayut – dont le parti United Thai Nation a terminé cinquième aux élections de mai – a annoncé sa retraite politique mais restera Premier ministre jusqu’à l’émergence d’un nouveau Premier ministre.
L’élection de mai était la première depuis que d’énormes manifestations pro-démocratie ont balayé la capitale Bangkok en 2020, lorsque des dizaines de milliers de personnes ont lancé des appels sans précédent pour réformer les lois royales sur la diffamation.
Le MFP de Pita était le seul parti à avoir fait campagne pour s’attaquer au problème, mais cela aussi lui a causé des ennuis.
Mercredi, la Cour constitutionnelle a accepté une affaire alléguant que la promesse équivaut à tenter de « renverser » la monarchie constitutionnelle. Le parti dispose de deux semaines pour présenter sa défense.
Napisa Waitoolkiat, analyste politique à l’université de Naresuan, a déclaré à l’AFP qu’il semblait de moins en moins probable que Pita devienne premier ministre.
Mais elle a ajouté : « Tout est possible en Thaïlande ».
© 2023 AFP