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Les discussions entre les États membres sur la nouvelle loi sur les télécommunications de l’UE indiquent qu’il faut accorder aux pays une grande flexibilité, transformant ainsi le règlement en un texte se ressemblant davantage à une directive, mais le principal point de discorde reste le principe « d’approbation tacite ».
Le Gigabit Infrastructure Act (GIA) est une proposition législative qui vise à accélérer le déploiement de réseaux à haute capacité dans l’UE, notamment la 5G et la fibre. Le dossier a atterri mardi 11 juillet sur la table du groupe de travail Télécom, un organe technique du Conseil des ministres de l’UE.
Mardi 11 juillet, les représentants nationaux ont discuté du premier texte de compromis sur un projet de loi sur les télécommunications que la présidence espagnole a présenté au début du mois.
Alors que les réserves des pays de l’UE à l’égard d’un règlement semblent s’estomper grâce aux dispositions d’« harmonisation minimale », les débats tournent principalement autour du principe d’« approbation tacite », selon des diplomates européens qui se sont entretenus avec EURACTIV.
« Tout le monde au Conseil Transports, télécommunications et énergie (TTE) était plutôt satisfait de la direction suggérée par la présidence espagnole du GIA », a déclaré un diplomate de l’UE à EURACTIV sous couvert d’anonymat.
En ce qui concerne l’instrument législatif, deux diplomates de l’UE ont déclaré à EURACTIV qu’une dizaine de gouvernements européens ont exprimé leur volonté de le transformer en directive, certains plus bruyants que d’autres. Seuls trois États membres se sont ouvertement prononcés en faveur d’un règlement.
Pourtant, la présidence espagnole a suggéré de le conserver comme règlement dans son premier texte de compromis, une approche sur laquelle Madrid ne veut pas revenir en arrière.
Un deuxième diplomate de l’UE a conclu que l’instrument juridique était « conservé comme un règlement, mais il se lit comme une directive » en raison des dispositions d’harmonisation minimale du texte de compromis.
Harmonisation minimale
Les délégations nationales ont accueilli favorablement le texte de compromis de la présidence espagnole concernant la flexibilité accrue introduite dans la législation, la condition d’accès aux infrastructures physiques et le point d’information unique.
Au cours de la réunion du groupe de travail sur les télécommunications, quatre pays de l’UE auraient suggéré de reporter davantage la date d’entrée dans la candidature. Initialement fixée à 12 mois, la présidence offrait 18 mois, ces quatre pays réclamant 24 mois. Ce débat devrait revenir sur la table après l’été.
Certaines questions et débats ont tourné autour des définitions, les États membres ne s’accordant pas sur les termes corrects. La Commission européenne a suggéré « prêt pour la fibre », et certains gouvernements européens aimeraient que les étiquettes soient plus neutres sur le plan technologique et utilisent un terme plus large, comme « prêt pour le gigabit ».
Finalement, certains attachés télécoms ont suggéré encore plus de flexibilité concernant la mise en place de schémas de certification. Madrid a édulcoré ces certifications, qui étaient auparavant obligatoires à un engagement volontaire.
Pourtant, il était toujours prévu que les États membres étaient tenus de délivrer des permis de construire en cas de conformité aux systèmes de certification, ce qui rendrait de facto les systèmes de certification obligatoires. Un changement est attendu dans la prochaine itération du texte.
Approbation tacite
Jusqu’à 10 pays de l’UE ont ouvertement résisté au principe de «l’approbation tacite», qui permettrait aux entreprises d’obtenir des permis, si l’autorité de régulation ne fournissait pas de réponse dans un délai fixé.
Six d’entre eux auraient été ouverts à la négociation ou à la recherche d’un compromis lorsque quatre États membres s’y sont fermement opposés, expliquant qu’il s’agirait d’une intrusion dans le droit des tiers et le droit à la propriété privée.
La présidence semble toutefois avoir conclu que ce principe serait conservé dans le texte, défendant le principe comme « l’amélioration la plus significative » du texte, a déclaré le deuxième responsable de l’UE à EURACTIV.
Un troisième diplomate de l’UE a déclaré à EURACTIV que, finalement, le principe d’approbation tacite « ne vient pas de nulle part. Il s’agit d’une bonne pratique utilisée dans plusieurs États membres et fonctionne conformément à la boîte à outils de connectivité de la Commission. »
La présidence espagnole aurait promis qu’elle « trouverait une solution pour les situations où il est inconstitutionnel ou constitutionnellement impossible » d’appliquer ce principe.
Questions ouvertes
La question de la lutte contre l’absence de retombées de l’investissement économique dans les zones rurales n’a pas été soulevée lors de la réunion de mardi et le sera probablement après l’été.
En ce qui concerne les sociétés de tours, les trois diplomates de l’UE ont convenu que la question n’avait pas été soulevée lors de la réunion, bien que le texte de compromis suggère que les sociétés de tours pourraient être incluses dans le champ d’application du règlement.
Prochaines étapes
La présidence espagnole a « laissé pas mal de temps » aux attachés télécoms pour faire part de leurs commentaires, l’échéance étant fixée au 8 septembre, aboutissant finalement à un deuxième texte de compromis de la présidence attendu pour la mi-septembre.
Le plan est de fournir une troisième itération du projet de loi d’ici la fin octobre pour parvenir à une position commune avant la fin de son semestre en décembre.
La phase de négociation interinstitutionnelle avec le Parlement européen et le Conseil n’est pas attendue avant que la Belgique ne prenne la tête de l’UE en janvier 2024.
[Edited by Luca Bertuzzi/Alice Taylor]