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Marseille (AFP) – Le groupe d’aide humanitaire SOS Méditerranée a accusé jeudi l’Italie d’entraver son travail après que les autorités ont ordonné que son navire de sauvetage de migrants Ocean Viking soit retenu « pour une durée indéterminée » dans le port.
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Les responsables avaient cité « un très petit nombre de lacunes techniques et administratives », a déclaré le groupe d’aide.
Le blocage de la boutique du port de Citavecchia, au nord de Rome, « nous empêche de mener des opérations de sauvetage » pour les migrants en Méditerranée, a expliqué à l’AFP la co-fondatrice et directrice de l’ONG Sophie Beau.
Les autorités créent un environnement « très néfaste » pour les groupes de la société civile qui cherchent à aider les migrants, a-t-elle ajouté.
Depuis l’année dernière, le gouvernement italien est dirigé par le Premier ministre d’extrême droite Georgia Meloni, dont la coalition – comprenant également Matteo Salvini du parti anti-Ligue des migrants – a réprimé l’aide aux migrants.
Jeudi, cinq organisations caritatives d’aide aux migrants ont déclaré s’être plaintes auprès de la Commission européenne d’une nouvelle loi italienne obligeant les magasins de sauvetage en Méditerranée à accoster dans des ports qui leur sont assignés, souvent beaucoup plus éloignés et nécessitant des jours de navigation supplémentaires.
Les organisations non gouvernementales – Médecins sans frontières (MSF), Oxfam Italia, SOS Humanité, Association pour les études juridiques sur l’immigration et l’urgence – affirment que la législation enfreint les lois européennes et internationales concernant les sauvetages en mer.
L’Italie a adopté une loi en février limitant les navires gérés par des organisations caritatives effectuant plus d’un sauvetage en mer à la fois et les obligeant à accoster dans un port assigné.
« Enorme besoin »
Après avoir débarqué 57 personnes secourues au large des côtes libyennes le 7 juillet, l’Ocean Viking a fait l’objet d’une inspection de sept heures par les autorités portuaires le 11 juillet, a indiqué SOS Méditerranée, basée à Marseille.
Les inspecteurs ont évoqué la nécessité « d’une enquête plus approfondie impliquant différents acteurs du processus de certification et le constructeur naval » qui prendra du temps, a ajouté le groupe.
Les garde-côtes italiens n’ont pas immédiatement répondu aux questions de l’AFP sur l’inspection. Mais Beau a déclaré que le problème était lié aux 14 radeaux de sauvetage de l’Ocean Viking.
« Les inspecteurs nous ont demandé s’il y avait 14 personnes qualifiées pour déployer les radeaux au cas où le navire devait être abandonné », a-t-elle expliqué.
« Nous ne comprenons pas pourquoi ce point n’avait jamais été soulevé lors des inspections menées jusqu’à présent », a-t-elle dit, en citant sept au cours des seules quatre dernières années.
« Nous avons été confrontés à des inspections vraiment extrêmement fréquentes, extrêmement zélées, redondantes et répétitives. »
Alors que l’Ocean Viking est bloqué au port, « il y a un énorme besoin de secours, un manque choquant de navires dans la zone » où les migrants traversent la Méditerranée centrale, a-t-elle dit.
Ocean Viking pointe le nombre croissant de décès parmi les migrants tentant de traverser le territoire de l’UE depuis le début de 2023.
« Stratégie fiable »
Les législateurs européens ont appelé jeudi à une « stratégie de recherche et de sauvetage fiable et permanente » pour les migrants en Méditerranée, après qu’un bateau a chaviré au large des côtes grecques en juin, avec pas moins de 600 morts noyés.
Dans une résolution non contraignante, les législateurs ont exhorté Bruxelles à fournir un soutien aux États membres pour renforcer leur capacité à effectuer des sauvetages en mer, citant des chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui indique que plus de 27 600 personnes ont disparu en Méditerranée. depuis 2014.
« Pour 2023, le chiffre a déjà atteint 1 875 personnes mortes ou disparues », indique la résolution.
Les législateurs ont appelé Bruxelles à vérifier si les mesures prises par certains États pour empêcher l’entrée de navires de sauvetage dans leurs eaux territoriales sont « conformes » au droit international.
© 2023 AFP