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La livre syrienne a été dévaluée par la Banque centrale du pays mardi, accentuant l’effondrement de la monnaie depuis le début de la guerre en 2011.
La monnaie syrienne a atteint son plus bas niveau sur le marché parallèle, selon des applications en ligne utilisées pour suivre sa valeur.
Mardi, la livre syrienne s’échangeait à plus de 11 000 pour un dollar américain sur le marché parallèle, ou marché noir.
Mardi, la Banque centrale de Syrie a dévalué le taux officiel auquel les transferts d’argent en devises étrangères pouvaient être retirés à 9 900 livres syriennes pour un dollar.
Il marque un effondrement significatif depuis le début de l’année, lorsque le taux du marché parallèle oscillait autour de 6 500 et le taux de transfert était de 4 522.
La livre s’échangeait à 47 pour un dollar avant que les manifestations contre le président Bachar al-Assad n’éclatent en mars 2011.
Depuis lors, un conflit sanglant, maintenant sa 12e année, a tué près d’un demi-million de personnes et déplacé la moitié de la population d’avant-guerre du pays de 23 millions. Ceci, combiné aux sanctions occidentales, à une compression des devises liée à la chute libre économique du Liban voisin et à la perte par le gouvernement de ses territoires producteurs de pétrole du nord-est, a déclenché un effondrement financier.
La Banque mondiale avait prévu une contraction de 3,2 % de la production économique de la Syrie en 2023, en raison de la poursuite du conflit, des prix et des pénuries élevés des céréales et de l’énergie, et de la pénurie d’eau qui limite la production agricole.
Et en février, certaines parties de la Syrie et de la Turquie ont été durement touchées par des tremblements de terre dévastateurs, stressant davantage la population syrienne, dont des millions étaient déjà déplacées et luttaient contre la faim.
À la suite des tremblements de terre, la Banque mondiale a révisé en février sa prévision à la baisse de 2,3 points de pourcentage supplémentaires à 5,5 % pour l’année.
Suite à la catastrophe, une crise de financement sans précédent en Syrie a contraint le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies à couper l’aide à 2,5 millions des 5,5 millions de personnes qui dépendent de l’agence pour leurs besoins alimentaires de base. Les livraisons d’aide et les convois humanitaires vers les zones touchées ont été à la merci des tensions politiques internationales.
La dévaluation a été alimentée par le début de la stagflation, un terme faisant référence à la combinaison d’une inflation élevée et d’une stagnation économique, a déclaré à Reuters l’analyste économique Nisrine Zreik.
« Cette hausse est le résultat d’une faiblesse de l’économie syrienne en général et du secteur de la production en particulier, en plus de l’augmentation des importations », a déclaré Zreik.